Chevaux mutilés : "J'en pleure de voir cela", les mots d'un patron de centre équestre dans les Alpes-Maritimes

Depuis plusieurs mois en France, des chevaux sont victimes de mutilations. Des enquêtes sont en cours, mais les propriétaires privés comme les directeurs de centres hippiques ne cachent pas qu'ils sont choqués par ces violences faites aux animaux, et ils sont  inquiets.
    

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Félix Martin, 83 ans, est le patron du centre hippique de Mougins depuis des décennies. Depuis 1968, très exactement. Il a dans ses écuries une centaine de chevaux, les siens, mais aussi des animaux en pension. Et il est effondré face à la vague sans précédent d'attaques contre des équidés cet été.
Dans le département dans le Var, un poney a été récemment  mutilé à Carqueiranne et une enquête est en cours. Un cheval a été blessé chez un particulier à la Garde dans des circonstances qui restent à élucider.

J'en pleure de voir comment on peut s'attaquer à des chevaux en France, dans ce pays

Félix Martin, patron du centre hippique de Mougins

Est-il inquiet face à ces agressions d'animaux ? Forcément ! 
C'est comme une épée de Damoclès. On a peur malgré les caméras de vidéosurveillance en place depuis plusieurs années sur les 4 hectares et le spot qui éclaire le site toute la nuit.
 

J'ai demandé par courrier à la gendarmerie d'effectuer si possible des rondes, on m'a dit qu'on faisait remonter l'info.

Félix Martin, patron du centre hippique de Mougins

La mobilisation de Défense de l'Animal

Avec 270 associations réparties sur tout le territoire, la confédération nationale Défense de l'Animal est le plus important réseau de protection des animaux. Elle appelle les propriétaires d'équidés à la plus grande vigilance suite à "des attaques en série".
 

Depuis un an environ, une trentaine d’équidés sont victimes d'acte d'une grande barbarie dans plusieurs départements français. Et ce challenge macabre s'amplifie cet été.

Défense de l'animal

On déplore plus d'une trentaine de cas au mois d’août et des actions en justice sont en cours.

"Nous sommes extrêmement choqués par ces actes ignobles qui sont commis. Il y a aujourd'hui 153 enquêtes qui sont ouvertes partout en France dans plus de la moitié des départements de France.

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur

Les enquêteurs ont observé une pluralité des modes opératoires, et plusieurs pistes sont envisagées, un challenge sur internet, des dérives sectaires, le mimétisme, la haine des équidés, des rites sataniques.

Des attaques à prendre au sérieux selon Défense de l'animal

Ces attaques ne doivent pas être minimisées, explique la confédération.

Dans leurs prés, les animaux sont des cibles faciles. Les nombreux propriétaires d’équidés, traumatisés par ces actes sordides et cruels, conseillent de protéger les animaux en les rentrant la nuit, rapprocher les animaux le plus possible des habitations pour les garder à l'œil ou par la mise en place de vidéosurveillance.

Confédération Défense de l'animal

Que faire si voues êtes le témoin d'une agression ? Premier conseil : ne pas se mettre en danger. Il convient de contacter le 17 ou le 112. La  gendarmerie nationale vous livre quelques conseils.
 Les associations, les citoyens sont invités à diffuser ce message :
 
Les associations membres du réseau Défense de l’Animal sont appelées à diffuser massivement l’information.

Cette actualité donne désormais lieu à de nombreuses rumeurs notamment sur les réseaux sociaux :
Au niveau national, c'est l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) qui "coordonne" le suivi des enquêtes pour en analyser les éléments.

 
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