Un homme "identifié comme étant parti en Syrie pour combattre dans les rangs de l'état islamique" a été radié de la liste des allocataires du RSA par le Conseil général des Alpes-Maritimes, a annoncé son président Eric Ciotti.
Le député UMP a jugé "impensable" que "l'argent public serve à financer le jihad".
Pour pouvoir bénéficier du RSA, il est nécessaire de remplir un critère de stabilité et d'effectivité de la résidence, rappelle-t-il."Les personnes parties à l'étranger dans la perspective de mener une guerre aux côtés d'un groupe terroriste tel que l'Etat Islamique, n'ont pas vocation à continuer de bénéficier de la solidarité nationale à travers le Revenu de Solidarité Active" (RSA), a souligné l'élu.
La personne radiée avait déjà vu son RSA suspendu le 1er octobre. Elle bénéficiait en théorie de quatre mois pour attester de sa présence sur le territoire, mais le président du Conseil général des Alpes-Maritimes a estimé que ce délai était nul dans ce cas.
Il a par ailleurs demandé à l'Etat de l'informer des identités des ressortissants français, résidant dans le département et partis en Syrie, "afin de radier ces individus de toutes prestations versées par le Conseil général".