L'information a été rendue publique dans la revue Science : une équipe de chercheurs de l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire de Sophia Antipolis a démontré l'incidence d'un nouveau peptide actif dans la maladie d'Alzheimer. Cette découverte ouvre des pistes thérapeutiques.
La maladie d'Alzheimer est une maladie dégénérative. Elle entraîne un déclin progressif de la mémoire, avec la destruction progressive des cellules nerveuses cérébrales, les neurones, dans les régions du cerveau liées à la mémoire. Il n'existe à ce jour aucun traitement curatif, le corps médical préconise une bonne hygiène de vie pour prévenir la pathologie.Des recherches orientées longtemps autour du peptide Amyloïd Beta
Pendant 30 ans les efforts de recherche se sont concentrés surtout sur un peptide, un ensemble d'acides aminés ---en l'occurence l'amyloïde Beta -- qui détériore les fonctions des neurones de l'hypocampe du cerveau.Des chercheurs allemands ont identifié un nouveau peptide actif dans la maladie d’Alzheimer. Proche cousin du fameux amyloïde-beta, l'amyloïde Eta s’accumule, forme des plaques, et détruit les neurones des patients. Il avait échappé à toute détection depuis trente ans.Pilotée par Hélène Marie, une équipe de l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire de Sophia Antipolis travaille depuis 5 ans sur les mécanismes moléculaires de la plasticité du cerveau et la mémoire.. Elle a démontré l'incidence de ce nouveau peptide actif dans la maladie.
Cela permet d'ouvrir d'autres pistes thérapeutiques car nous allons mieux comprendre le processus de la maladie, et d'autres façons d'enrayer la perte de mémoire.
En France, on estime à 860 000 le nombre de personnes atteintes d’Alzheimer ou de maladies apparentées.
L'équipe d'Hélène Marie espère poursuivre ses recherches; Les financements manquent.
REPORTAGE