A Antibes, Pécresse (LR) veut "sortir" la droite de "sa zone de confort" sur la sécurité

Valérie Pécresse, présidente LR de l'Ile-de-France, veut "sortir" la droite de sa "zone de confort" sur les questions de sécurité, a-t-elle expliqué lundi lors d'un déplacement à Antibes (Alpes-Maritimes).

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Sur la sécurité, "le sujet est: quelles sont les idées neuves qui vont faire que l'on va sortir de notre zone de confort et que l'on ne va pas tout le temps proposer les mêmes mesures, mais au contraire aller sur les terrains sur lesquels on est un peu moins présents?", a expliqué Mme Pécresse lors d'une conférence de presse.

"En clair, il ne suffira pas de dire 15 000 policiers en plus et 15 000 places de prisons en plus pour régler les problèmes de sécurité dans notre pays". "Oui, il faut plus de moyens pour la police, mais cela ne suffira pas si tout le monde n'est pas acteur de la chaîne de sécurité ", a insisté la présidente de l'Ile-de-France.

Lors de sa visite, elle était notamment entourée du député Eric Pauget, coordinateur des parlementaires au sein de Libres!, le mouvement fondé par Mme Pécresse,et de Françoise Dumont, vice-présidente du Conseil départemental du Var, une des porte-parole du mouvement.

Valérie Pécresse a visité les locaux de la police municipale d'Antibes comme le montre ce tweet d'un compte de soutient.



"On va sur une vision de la société dans laquelle le citoyen a beaucoup plus de place, où il est acteur", a-t-elle expliqué. Libres! a par ailleurs proposé que les polices municipales deviennent obligatoires dans les villes de plus de 10 000 habitants et "que l'Etat transfère les moyens adéquats aux communes", a-t-elle rappelé.

La prison sans solutions


L'ex-ministre a par ailleurs jugé que les récentes annonces de l'exécutif en matières pénale et carcérale "sont très en deçà de la gravité du problème et ne le résoudront pas".

"C'est évident qu'il faut qu'on ait un certain nombre de peines pour les primo-délinquants qui ne soient pas des peines de prison", estime Mme Pécresse.


"Quel est le problème ? 100 000 peines de prisons non exécutées, et une surpopulation carcérale de près de 200%, en tout cas en Ile-de-France. (...) Si on met les deux problèmes l'un à côté de l'autre, on peut aboutir à la conclusion, comme le fait en partie le  gouvernement, qu'il faut inventer autre chose que la prison. Et c'est évident qu'il faut qu'on ait un certain nombre de peines pour les primo-délinquants qui ne soient pas des peines de prison", a-t-elle développé.

"Mais condamner les peines privatives de liberté parce qu'il y a une surpopulation carcérale, c'est à mon avis poser le problème de manière totalement faussée", a estimé Mme Pécresse.

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