Depuis les années 70, le quartier de la Brague à Antibes, est un fleuron du tourisme de la Côte d'Azur. Marineland, campings, lunapark, discothèque, ont attiré des millions de vacanciers. Mais depuis les inondations de 2015, la zone a bien du mal à retrouver son attractivité.
Alors que des milliers de touristes se pressent chaque année dans les campings du quartier de la Brague à Antibes, en ce début dété, l'endroit semble endormi. Après les inondations meurtrières de 2015, les autorités ont obligé les gérants à réduire leur surface d'exploitation: le camping du Pylône, par exemple, qui reçoit près de 10 000 visiteurs chaque année, n'est désormais autorisé à exploiter que 15% de son domaine. Ce qui ne l'a pas empêché d'investir afin de le rénover et de le sécuriser pour accueillir de nouveaux mobile-home: la demande touristique est bien est là, assure la gérante.
Du coup, ce sont toutes les infrastructures touristiques voisinent qui sont pénalisées: Marineland, la discothèque de la Siesta, le Lunapark. La plage, toute proche, est quasi déserte. Et les petits commerces et snacks de proximité, qui ont les touristes comme clientèle principale, sont eux aussi délaissé.
Pour redynamiser la zone, la communauté d'agglomération d'Antibes-Sophia Antipolis envisage de la transformer en "éco-ludo-quartier", avec un réaménagement des berge de la rivière La Brague et de nouveaux aménagements tournés vers le sport: un centre équestre pourrait voir le jour, ainsi que des infrastructure pour faire du skate, de l'accrobranche ou du tennis.
Quand aux campings, c'est la préfecture qui décidera s'ils peuvent augmenter leur capacité d'accueil.