VIDÉO. Dans les Alpes-Maritimes, la première rentrée dans une école pour enfants polyhandicapés : "J'ai tant attendu pour cela"

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Lundi 4 septembre, six élèves polyhandicapés ont pu faire leur rentrée dans cette école de Biot. ©Ali Benbournane et Frédéric Tisseaux / FTV

Cette semaine, six enfants polyhandicapés ont pu aller à l'école pour la première fois. Une unité d'enseignement dédiée à leurs besoins a ouvert ses portes à Biot dans les Alpes-Maritimes.

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C'est une première dans le département des Alpes-Maritimes. Six enfants polyhandicapés ont pu intégrer cette nouvelle unité d'enseignement située à Biot.

Elle est constituée de deux salles dans l'aile d'une école primaire. Chaque enfant sera accompagné d'un adulte pour la journée. Un moyen de leur faire connaître l'école mais aussi de soulager un peu leurs parents.

Le cartable accroché à son déambulateur, Maëline 4 ans, fait sa première rentrée scolaire.

"On n'aurait jamais pu imaginer que Maëline puisse intégrer un jour une école, quel que soit sa scolarité, s'exclame Claude, son père. Pour nous, c'est une grande chance !" 

Aux côtés de Bader, un petit garçon de 4 ans et demi, sa maman verse quelques larmes. "J'ai tant attendu pour cela, confie-t-elle. Ça va nous permettre d'avoir une vie sociale un peu pour des petits moments."

Ces enfants "méritent un accompagnement"

L'objectif de cette unité est d'éveiller au maximum ces enfants afin que le polyhandicap ne soit plus un frein à l'éducation. "Mon objectif premier sera de développer leur communication, explique Ramla Beji, professeure dans cette unité. Nous allons les mettre dans un bain de langage pour les aider au mieux à communiquer avec leur entourage."

David, le père du petit Lucas regrettent que les suivis qui existent à l'hôpital s'arrêtent quand l'enfant a six ans. "Pour nous, savoir qu'il y a des solutions d'accueil, d'éducation, c'est fondamental", déclare-t-il.

"Ce projet on en tire une belle fierté, annonce Georges Bijaoui, conseiller municipal délégué à l'éducation. Parce que ces enfants qui sont fragiles et méritent un accompagnement extraordinaire étaient un peu délaissés quand même... et aujourd'hui, on va les accompagner." Ramla Beji acquiesce : "Dans une classe ordinaire, on délaisserait soit les enfants en situation de handicap, soit les autres. On ne peut pas mener les deux combats."

C'est le début d'une nouvelle vie pour ces enfants et leurs parents. 

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