On savait que la démolition des trois établissements de plages Tétou, Nounou, et Vallauris Plage est en cours. Depuis ce mercredi 31 janvier, les pelleteuses sont en action en application d'une décision de justice, qui considère qu'ils occupent le domaine maritime sans droit ni titre.
Bientôt, il ne restera plus rien des restaurants de plages Tétou, Nounou, et Vallauris Plage de Golfe-Juan.
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Depuis ce mercredi matin, la destruction des bâtiments est en cours. Les propriétaires des établissements avaient jusqu'au jusqu'au 11 janvier pour démolir les bâtiments. Mais faute de l'avoir fait, l'état s'est substitué à eux. Résultat : les serrures ont été changées. L'intervention des bulldozers était annoncée pour la fin du mois, et c'est désormais chose faite en ce 31 janvier. La facture sera envoyée aux ex gestionnaires.
Les propriétaires de ces restaurants occupaient "sans droit ni titre le domaine public maritime" en violation du décret plage de 2006 "qui impose à tout établissement de plage d'être démontable et démonté l'hiver et d'occuper au maximum 20% de la surface de la plage", a expliqué sur place Serge Castel, directeur départemental des territoires et de la mer.
L'association de défense du Patrimoine de Vallauris Golfe-Juan avait lancé une pétition en ligne à remettre au Préfet des Alpes-Maritimes pour demander de préserver ces trois établissements. La mobilisation n'aura rien changé.
Fin de matinée - Destruction de l'établissement Tétou :
Interview - Gilles Esmiol Exploitant plage Nounou et de Stéphane Daguin Sous-préfet de Grasse :
Deux premiers établissements, Vallauris Plage et Tetou, ont été détruits ce mercredi, tandis que pour la troisième, Nounou, les travaux ne pourront commencer que dans un mois en raison d'une opération de désamiantage.
Et après ?
Dès que la commune de Vallauris, future concessionnaire des plages, aura passé des appels d'offres pour exploiter de nouveaux établissements, de nouveaux restaurants de plage pourront ouvrir, "cet été ou l'été prochain", avec des emplois qui seront ainsi préservés, selon Serge Castel, directeur départemental des territoires et de la mer. Les anciens propriétaires qui ont refusé de démolir ne pourront plus concourir.
Les trois établissements avaient fait appel de la décision de la justice, un appel toujours en cours, mais non suspensif.- Avec AFP