Celui qui décrocha l'or à Tokyo il y a 3 ans ne transformera pas l'essai. Ce matin, lors des qualifications qui se tenaient à Châteauroux, l'Antibois, qui visait pour la seconde fois l'Or, a perdu son titre olympique.
Fin de partie pour Jean Quiquampoix, licencié au Tir Sportif d'Antibes. Ce dimanche, il n'est pas parvenu à se qualifier pour la finale du tir au pistolet vitesse à 25 mètres. L'occasion pour nous de revenir sur le parcours hors norme de cet antibois aujourd'hui âgé de 28 ans.
Médaillé d'argent lors de Jeux Olympiques de Rio en 2016 puis champion olympique lors des JO de Tokyo il y a 3 ans, Jean Quiquampoix, par ailleurs gendarme, sera le seul à décrocher l'Or pour la France dans sa discipline. L'une des clefs de sa réussite est le calme olympien avec lequel il appréhende alors les épreuves. En plus de son indéniable talent.
Lors de ses entraînements, il tire jusqu'à 500 cartouches par jour pour parfaire son geste et être toujours être plus précis.
Ce matin à Châteauroux, c’est l’entrée en compétition du champion olympique Jean Quiquampoix et du numéro mondial Clément Bessaguet. Les deux Français visent une médaille en tir de vitesse au pistolet 25m #jeuxolympiqueparis2024 pic.twitter.com/ANEpZEHFOf
— France Bleu Berry (@FB_Berry) August 4, 2024
Ce dimanche 4 août, il a terminé septième, la finale se dispute à six, avec 578 points. Dans la compétition de tir comme celle à laquelle s'adonne Jean Quiquampoix, les cibles sont placées à 25 mètres. Par ailleurs, il est imposé de tirer 5 cartouches dans les différents temps impartis (8, 6 et 4 secondes).
S'il avait remporté les qualifications, Jean Quiqampoix, qui pratique le tir depuis l'âge de 15 ans, participait automatiquement à la finale olympique du 5 août. Il se prenait déjà à imaginer les JO de 2028, à Los Angeles.