C'est à Sophia Antipolis, dans le Fablab de l'école Polythech qu'un vélo à assistance électrique solaire a été imaginé et surtout conçu ! Un nouvel engin parfaitement adapté au climat de la Côte d'Azur. Nous avons rencontré cette équipe de Géo Trouvetou.
Ils n'ont bien sûr pas inventé le vélo à assistance électrique ! Et, ils n'ont pas inventé, non plus, le panneau solaire.
En revanche, ces ingénieurs et ces commerciaux du Fablab de l'école Polythech ont eu l'idée d'associer les deux et d'en faire un vélo à assistance électrique solaire.
Une innovation à l’enjeu environnemental parfaitement adapté au climat et à la géographie de la technopôle située à Sophia-Antipolis, une des premières technopoles d’Europe qui est devenue une référence mondiale en matière d’innovation, de recherche et développement.
Le vélo à assistance électrique (VAE) se démocratise aussi bien en ville qu'à la campagne.
Ni batterie, ni prise... Juste le soleil
Pour en arriver à ce quatrième prototype, qui visiblement serait le bon, il aura fallu deux ans de travail aux équipes du Fablab pour mettre au point cette technologie.
Une conception inédite qui offre de 10 à 50 km d’autonomie par jour en fonction, bien évidemment, de l’ensoleillement. Une grande fierté pour Xavier Lebreton, le directeur Recherches et Développement "Moving Power Lab" : "On apporte la simplicité. Le fait de ne pas avoir à trouver une prise pour recharger son vélo, ni à démonter sa batterie. Le principe est simple, on arrive chez soi ou au travail, on pose son vélo et le soleil recharge la batterie. C'est tout !"
C'est simple. On pose son vélo et le soleil recharge la batterie !
Xavier Lebreton, le directeur recherches et développement "Moving Power Lab"
Selon leurs dernières perspectives, les équipes envisagent une mise en production d'ici à 6 mois. Mais avant, il suffit encore de régler un tout petit dernier détail... Le test grandeur nature !
En test sur la technopole de Sophia-Antipolis
Prochaine étape des concepteurs, tester 50 vélos auprès des entreprises et des collectivités de la municipalité en faisant un essai avec tous les volontaires.
Une idée loin d'être farfelue, puisqu'il s'agit d'un site à la fois vallonné, ensoleillé et fréquenté par 38 000 salariés.
Le prix de cette petite reine de l'environnement devrait varier de 3 000 à 4 000 euros soit 10 % de plus qu'un vélo électrique classique selon ses créateurs. La commercialisation auprès du grand public est prévue fin 2024.