Marineland : près de 250 personnes rassemblées contre la captivité des animaux marins

Ce dimanche 16 août, le Groupe Anti-captivité a appelé une centaine d'associations pour manifester contre la captivité et l'exploitation des animaux marins à Marineland à Antibes entre 16 heures et 19 heures. Près de 200 manifestants sont présents sur place. 

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Ils disent non à la captivité et à l'exploitation animale. Ce dimanche 16 août entre 16 et 19 heures, près de 250 personnes se rassemblent devant Marineland, à Antibes pour protester contre le parc marin.

L'appel à manifester a été lancé par le GAC (Groupe anti-captivité), 110 associations de protection animale ont été invitées. Parmi elles, des associations très connues comme Sea Sheperd, L214 ou encore Peta.
 


Les manifestants interpellent les voitures avec des pancartes indiquant "Klaxonnez si vous êtes d'accord !". D'autres pancartes, en forme de pierre tombales, rappelle les noms des animaux capturés. 
 

"Une forme de maltraitance"

Dans un communiqué, le GAC rappelle que Marineland détient notamment quatre orques, quatre ours polaires et 12 dauphins. "La privation de liberté est par définition une forme de maltraitance. Au XXIe siècle, il faut cesser d'asservir une espèce pour en amuser une autre", déclare Corine Bouvot, cofondatrice du GAC. Brandon Vallette, membre du collectif, s'indigne de la situation : "Un dauphin, un ours polaire, un orque qui vit ici dans le sud de la France à 40°C, c'est pas imaginable ! Les orques vivent normalement dans des eaux très froides, ici ils vivent dans des bassins chlorés, dans l'impossibilité de nager, de pouvoir s'épanouir. Ils ne peuvent pas nager les milliers de kilomètres qu'ils font habituellement à la semaine."

L'organisme souhaite qu'un "avenir vers des baies de réhabilitation" soit envisagé. Cela prendrait la forme d'une remise en espace de "semi-liberté", des zones en mer closes et surveillées. En effet, pour les animaux nés en captivité, la dépendance à l'homme est trop forte pour les libérer directement, explique le GAC. Les manifestants réclament également la fin des spectacles et des insiminations artificielles.
 

Je ne pense pas que c'est en voyant un spectacle de dauphins et d'orques pendant 45 min que l'on peut apprnedre plus sur une espèce. De nos jours on peut être suffisamment informés via internet et la télévision, à travers des documentaires animaliers. Les enfants adorent les dinosaures et pourtant ils n'en ont jamais vu.

Corinne Bouvot, cofondatrice du GAC

La direction du parc Marineland a tenu a répondre aux manifestants à travers un communiqué : "Les manifestants expriment une opinion idéologique sur les parcs zoologiques, c’est leur droit. Il n’en reste pas moins que l’activité du parc est strictement réglementée et contrôlée au plus haut niveau et que le parc travaille en collaboration avec de nombreuses institutions scientifiques publiques et des associations internationales."
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