VIDÉO. C'est l'époque de la transhumance des abeilles dans les Alpes-Maritimes : direction le littoral

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Deux fois par an, Daniel Vinciguerra déplace ses ruches de Caussols à Antibes et vice versa.
Quand les températures rafraîchissent, les apiculteurs déménagent les ruches vers des températures plus clémentes. ©EMMANUEL FELIX , NATHALIE MORIN ET HUBERT AYROULET

Elles passent l'été au frais sur le plateau de Caussols dans les Alpes-Maritimes, loin du frelon asiatique et l'hiver au chaud à Antibes. Pour Daniel Vinciguerra, apiculteur amateur, fin novembre rime avec transhumance.

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Elles ont pris leurs quartiers d'hiver quelque part à Antibes, sur un terrain de 800 m², 40 ruches qui comptent 35 000 abeilles environ. Et elles butineront des fleurs différentes que celles du plateau de Caussols, un lieu situé à 1200 mètres d'altitude, et à 45 minutes en voiture du littoral.

L'été à Caussols, l'hiver à Antibes et à chaque fois, une transhumance, c’est-à-dire un déménagement.

Deux transhumances par an

Daniel Vinciguerra est apiculteur amateur et c'est lui qui organise et réalise cette transhumance tout seul.

Il faudra 4 allers-retours prévus sur 3 jours pour ce transfert qu'il prévoit au dernier moment en fonction de la météo.

A Antibes, il fait plus chaud, il y a au moins 10 degrés d'écart. A Caussols, il peut y avoir de la neige, et ça permet de préserver les abeilles. Elles ont une préférence pour les climats tempérés et la température corporelle de l'insecte doit être de 35 degrés pour qu'elle puisse voler. S'il fait froid et que le thermomètre tombe sous les 10 degrés, sa survie est en jeu.

Daniel Vinciguerra, apiculteur amateur

Une fois sur leur lieu de villégiature, les abeilles partent en reconnaissance par rapport au soleil, et découvrent leur nouveau garde-manger à butiner.

Sur le littoral, le risque du frelon asiatique

Arrivé en France en 2004 en provenance de Chine, le frelon asiatique met en péril la filière apicole car il décime les essaims et n'a pas de prédateurs à ce jour.

Un frelon très présent sur le littoral quand vient la belle saison.

L'année dernière en 10 jours, j'ai tué 300 frelons avec la raquette. Cette année, j'ai décalé le transfert de Caussols à Antibes le plus tard possible. Il y a tellement d'attaques sur le littoral, c'est infernal !

Daniel Vinciguerra, apiculteur amateur

L'an dernier, près de 500 kilos ont été produits par ses abeilles.

Des insectes pollinisateurs qu'il convient plus que jamais de protéger car ils jouent un rôle essentiel dans la production de notre nourriture. 

Les Alpes-Maritimes comptent une vingtaine d'apiculteurs professionnels, et de nombreux amateurs comme Daniel.

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