Invité sur le plateau de France 3, le ministre de l'Intérieur s'est exprimé ce mardi soir sur le meurtre d'une jeune femme à Cagnes-sur-Mer. Le compagnon de la victime a été présenté à un juge mardi, après l'ouverture d'une information judiciaire et mis en examen pour "meurtre par concubin."
L'auteur présumé de l'agression mortelle de Salomé, le compagnon de cette jeune femme de 21 ans dont le corps avait été retrouvé samedi à Cagnes-sur-Mer a été mis en examen et placé en détention provisoire mardi. L'affaire a fait réagir le ministre de l'intérieur de mercredi.
"Entre le moment de l'appel et la présence sur place d'une première équipe de policiers, il s'est passé onze minutes", a indiqué ce mardi 3 septembre le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sur France 3.
"A deux heures du matin, entre le moment de l'appel, le fait d'armer un équipage et de venir sur le lieu précis, ce n'est pas beaucoup mais en tous les cas, ça a été trop", a-t-il ajouté. En plus le corps aurait été retrouvé (...) à près de 300 mètres de l'endroit où le signalement avait eu lieu mais dans tous les cas, c'est un échec de notre intervention", a conclu le ministre.
Je veux renforcer la formation de nos policiers et gendarmes. (...) La bonne décision c'est de faire en sorte que la femme soit protégée."
"Qui pourrait imaginer que des policiers aient pris leur temps pour intervenir "! Selon Laurent Martin de Frémont secrétaire départemental Unité SGP Police intervienvé sur notre antenne ce mardi midi :
"Qui pourrait imaginer que des policiers aient pris leur temps pour intervenir "! Laurent Martin de Frémont
— France 3 Côte d'Azur (@F3cotedazur) September 4, 2019
Sec. dép. @UNITESGPPOLICE. Pour @CCastaner “C'est un échec de ne pas avoir pu protéger cette femme” > https://t.co/eQX9HXJeZA @usgp06 #cagnessurmer #Salomé #femmes pic.twitter.com/3wdhVfZQjg
Pour lutter contre le fléau des violences faites aux femmes, le gouvernement lance, mardi 3 septembre, à Matignon un "Grenelle" que les associations et proches de victimes de féminicides espèrent voir déboucher sur des mesures immédiates et des moyens accrus.
Plusieurs dispositifs sont inscrits dans la loi pour protéger les femmes des violences conjugales.[#GrenelleViolencesConjugales] "Nous allons construire avec les associations, avec tous les acteurs, cette grille d'évaluation du danger, pour qu'aucun indice qui peut annoncer des violences à suivre, ne soit oublié" ? @CCastaner pic.twitter.com/vf1LrkvxWl
— Secrétariat d’État chargé de l'Égalité (@Egal_FH) September 3, 2019