Le sanglant "Only God forgives" du Danois Nicolas Winding Refn, auteur du célébré "Drive", et l'étonnant "Grigris" du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, seul cinéaste africain en compétition à Cannes, sont entrés mercredi dans la course pour la Palme d'Or
D'un côté, un fugitif américain devenu trafiquant de drogue dans les bas-fonds de Bangkok, incarné par Ryan Gosling, et une mère assoiffée de vengeance campée par Kristin Scott-Thomas. De l'autre, un jeune noir handicapé qui rêve de devenir danseur : le sanglant "Only God forgives" du Danois Nicolas Winding Refn, auteur du célébré "Drive", et l'étonnant "Grigris" du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, seul cinéaste africain en compétition à Cannes, sont entrés mercredi dans la course pour la Palme d'Or. Ultra-violent, le film danois a essuyé sifflets et de maigres applaudissement: les festivaliers ont été éclaboussés par l'hémoglobine projetée tous azimuts, parfois dans des scènes frôlant l'insoutenable.
La page spéciale Cannes :