CARTE. De nouveaux radars installés sur les routes des Alpes-Maritimes : on fait le point

Sur les réseaux sociaux, depuis quelques jours, les messages sont nombreux quant à l'installation de nouveaux radars dans les Alpes-Maritimes. On fait le point sur ce qui semble bien être un fleurissement printanier !

Le plus signalé des petits nouveaux : le radar de la descente Crémat sur l’A8, à Saint-Isidore dans les Alpes-Maritimes. Dans le sens Italie-France, un kilomètre et demi après la sortie du tunnel Canta-Galet. Un modèle "double face" qui tient compte des différentes limitations de vitesse pour les poids lourds (50 km/h ou 70 km/h selon leur gabarit) et les autres véhicules (90 km/h). En fait, il s'agit pour lui d'une remise en activité.

En effet, depuis les actions des "Gilets jaunes" fin d'année 2019, plus de la moitié du parc de radar de vitesse sur le département était hors-service. Celui de l'autoroute avait ainsi été incendié et désinstallé en novembre 2019.

"Il y a à cette date 37 radars de vitesse déployés dans les Alpes-Maritimes", précise Benoît Huber directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, "3 nouveaux modèles viennent d'être installés à Cannes, secteur de La Bocca et bord de mer vers Golfe-Juan notamment"

Une nouveauté 

Parmi ces installations, à noter également un "itinéraire sécurisé". Il s'agit entre Beausoleil et Roquebrune-Cap Martin d'un véritable parcours. Sur la route départementale D6007, l'ancienne nationale 7, 6 tourelles sont maintenant en place. 

Ce secteur est très accidentogène. Avec ce système, nous pouvons permettre de faire baisser la vitesse sur l'ensemble du tronçon. On le sait, les automobilistes ont tendance à freiner à l'approche d'un radar uniquement, là, c'est une zone entière qui peut être sécurisée,

Benoît Huber.

Concrètement, le radar leurre tournera d'un poste à l'autre, il sera parfois dans une tourelle, parfois dans une autre, il pourra ainsi couvrir tout l'axe routier. Les zones de contrôles sécurisées par des panneaux radars sont déjà très nombreuses puisque l'on en dénombre plus d'une centaine.

Cet "itiniréraire sécurité" est testé pour la première fois dans les Alpes-Maritimes, on en trouve au niveau national depuis 2 ans.

Pour l'heure, il n'est pas prévu d'en installer d'autres. >> Voir la carte mise à jour des radars installés dans le département.

43 morts l'an dernier

Le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes le redit :

Ces dispositifs n'ont pas pour mission de remplir les caisses de l'Etat. Que les choses soient claires, nous souhaitons faire baisser la mortalité durablement,

Benoît Huber.

Et de préciser que le produit des amendes de police relatives à la circulation routière est rétrocédé aux communes et collectivités. La répartition du produit des amendes est proportionnelle au nombre de contraventions dressées l’année précédente sur le territoire de chaque commune ou groupement.

Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 171 personnes sont décédées sur les routes de France métropolitaine en janvier de cette année, un nombre particulièrement bas par rapport à celui enregistré au mois de janvier 2020 (près de 100 tués de moins).

Selon les estimations de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 175 personnes sont décédées sur les routes en février 2021, en France métropolitaine. Ce chiffre était de 220 en février 2020, soit 45 personnes tuées en moins et une chute de 20% de la mortalité sur les routes.

Dans les Alpes-Maritimes, 6 personnes sont mortes sur les routes depuis le début de l'année 2021. Il y a un an, sur la même période, on enregistrait 6 tués et 163 accidents.

Le département enregistre 102 accidents, 112 blessés dont 28 hospitalisés :

Accidents dans les Alpes-Maritimes
Infogram

En 2020, 43 personnes sont décédées sur les routes de la Côte d'Azur. Plus de la moité, étaient des utilisateurs de deux-roues, 24 exactement.

La chute de la mortalité routière continue en France

3 472 accidents corporels de la circulation ont été enregistrés par les forces de l'ordre, soit de l'ordre de 1 000 de moins qu'en janvier 2020 en France.

Cette baisse de la mortalité s'explique en grande partie par les restrictions sanitaires. Le trafic a effectivement diminué de l'ordre de 10% début en février 2021 par rapport à début février 2020.

Dans le détail, l'ONISR estime qu'elle est due pour les deux tiers à l'instauration du couvre-feu et donc à la réduction de la vie sociale après la tombée du jour, et pour un tiers au télétravail et donc à la réduction des déplacements en journée.

La mortalité sur les routes de France a connu en 2020 son plus bas niveau historique depuis l'après-Guerre, avec un total de 2 550 victimes.

 

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