A l'est de Cannes, deux plages perdent sérieusement leur sable et l'érosion laisse apparaître ce qui se trouve en dessous, notamment de la tuyauterie. Les riverains et les baigneurs se plaignent de ce spectacle désolant mais la ville ne peut que laisser faire la nature.
Auteurs : Olivier Chartier et Benoit Loth
Intervenants
- Jacques Tomberet, riverain plage de Gazagnaire
- Bruno Ferrand, touriste grenoblois
- Philippe Ducloy, riverain plage de Gazagnaire
- Thomas Onzon; directeur général des services techniques ville de Cannes
De l'eau turquoise, du sable fin et sur la plage... les canalisations.
La mer et l'érosion grappille le sable, laissant apparaitre des tuyaux et des fondations de mur.
Les riverains et les baigneurs se plaignent mais rien n'y fait.
Selon la mairie de Cannes, directement mise en cause, l'Etat n'accorde pas l'autorisation nécessaire pour rajouter du sable. En cause, une plante. Il s'agit des herbiers de posidonie. Cette plante est le signe d'une bonne qualité de l'eau et elle est protégée. Sa présence sur le sable n'est pas forcement belle mais elle est nécessaire. La recouvrir abimerait donc l'écosystème.
Un argument qui a du mal a convaincre les Cannois et les touristes habitués de ces plages.