À Mougins, le Château de Vie va entreprendre une mue artistique portée par la volonté de son actuel propriétaire, Rayo Withanage. Un investissement d'environ 114 millions d'euros annoncé à l'occasion du cinquantenaire de la mort de Pablo Picasso.
L'actuel propriétaire de l'ultime maison de Pablo Picasso, le maitre du Cubisme, esquisse de nouvelles ambitions pour le Château de Vie, anciennement connu sous le nom du Mas Notre-Dame-de-Vie.
Cette propriété située à Mougins a hébergé Picasso et sa femme Jacqueline Roque. Achetée en 1961 par l'artiste, elle fut rapidement appelée par l'Espagnol "l’antre du Minotaure", offrant quelque 800 mètres carrés et une chapelle attenante.
114 millions d'euros pour créer un centre d'art international
À l'occasion du cinquantenaire de la mort de Picasso, mort le 8 avril 1973, l'actuel propriétaire des lieux, Rayo Withanage, a fait savoir par communiqué de presse portant la mention d'un "lancement immédiat", qu'il souhaitait transformer cet endroit en un "centre global de la production d'art avec un investissement de 100 millions de livres sterling".
Un futur qui laisse à penser que des "artistes et institutions majeurs du monde entier" seront amenés à collaborer avec ce nouveau centre d'art.
Nous invitons les artistes les plus iconiques et les institutions créatives du monde entier à voir le monde comme Picasso l’a vu, à travailler dans son studio, et à considérer l’influence de son travail.
Rayo Withanage, propriétaire du Château de Vie
Rayo Withanage veut ainsi y mettre des artistes en résidence afin que leur travail soit vendu pour financer en partie des oeuvres caritatives.
Qui est Rayo Withanage ?
Ce Château de Vie est actuellement la propriété de Rayo Withanage, un entrepreneur et philanthrope originaire de Nouvelle-Zélande. Il dirige diverses sociétés implantées en Asie du Sud-Est et spécialisées dans les énergies renouvelables et le développement durable. À Bornéo ou au Brunei notamment.
Rayo Withanage a acquis le Château de Vie aux enchères, en 2017, pour la somme de 20 millions d'euros. À l'époque, c'est le tribunal de grande instance de Grasse qui avait pris en charge les adjudications, mettant un point final à des années de rebondissements immobiliers autour de cette demeure mouginoise.