Sur les écrans ce 14 août, le neuvième film de Quentin Tarantino, "Once Upon a Time... in Hollywood" est une lettre d'amour au cinéma. Le film a donné au Festival de Cannes une note glamour. Le duo de beaux gosses en interview !
C'était le duo le plus attendu sur la Croisette en ce mois de mai 2019: Leonardo DiCaprio et Brad Pitt ! Les deux 'beaux gosses' sont à l'affiche du dernier film de Quentin Tarantino, "Once upon a time...in Hollywood".
5 minutes chrono
Au Festival de Cannes, les conditions de l'interview sont très contraignantes : 5 minutes chrono, le smartphone scotché par la sécurité et impossible de faire un selfie avec les deux stars américaines.
Entretien réalisé par Nathalie Hayter :
Voici la transcription de leur interview.
Nathalie Hayter : Je suppose que vous n’auriez pas pu dire ‘non’ à cette nouvelle aventure ?
Brad Pitt : On aurait été stupides ! Complètement stupides…
NH : Pourquoi ?
Brad Pitt : Parce que c’est Tarantino ! Nous avons tous les deux déjà travaillé avec Quentin avant… Ce n’est pas seulement parce que c’est une voix unique, originale qui raconte des histoires mais c’est aussi parce que c’est un tel plaisir !
NH : Est-ce qu’il vous a dit tout de suite que vous alliez travailler ensemble ?
Brad Pitt : Je crois qu’il a d’abord rencontré plusieurs personnes avant. Je crois que c’est comme ça que ça a marché...
Leonardo DiCaprio :
Et je crois que c’est la même chose pour mon rôle. Il a rencontré plusieurs personnes avant aussi.
Brad Pitt : Il recherchait vraiment une combinaison.
NH : Ce film c’est vraiment un hommage à l’âge d’or d’Hollywood ?
Leonardo DiCaprio :
C’est un hommage à Hollywood, celui dont se souvient Tarantino, un hommage aux héros disparus… C’était le début du cinéma, comme ‘director medium’. Le pays était en train de changer, le monde était en train de changer ! C’est un nuage noir, un éclair qui était en train de tout balayer…
C’est un hommage aux gars de Los Angeles, à ses acteurs, aux classes ouvrières qui se débattent, qui essayent de se faire un nom par eux-mêmes, qui essayent de trouver du travail tous les jours. Ce sont des tranches de vie de ces gars qui essayent de trouver leur chemin, dans cette industrie.
Mais il y a aussi des « voyeurs » qui voulaient faire partie de cette industrie, qui recherchent un travail. Et ils regardent cette gloire en pensant à tout ce que cela pouvait être ou aurait pu être leur vie…
NH : C’est un rôle difficile, vous jouez dans un film, qui se passe dans un film…
Leonardo DiCaprio :
Après tous les westerns qu’il a faits, et il le fait aussi sérieusement que possible, il veut que le public s’immerge dans cette histoire… Mais c’est aussi une façon de casser les codes… C’est un gars de la classe ouvrière qui se bat avec ses propres démons, ses mots reflètent sa vie en un sens…
NH :Votre rôle, à un moment devient de plus en plus important, vous êtes dans son ombre ?
Brad Pitt : Oui je crois que c’est structuré comme ça.
NH Vous êtes à Cannes, vous aimez être ici ?
Brad Pitt : On est à Cannes, avec Tarantino, un film de Tarantino, c’est vraiment spécial.
Leonardo DiCaprio : Pour moi, c’est un grand producteur de films sur l’industrie du cinéma qui renvoit à Hollywood, un style de film qu’on ne voit pas si souvent. En plus, c’est un film sur la réalisation d’un film, vraiment spécial qui parle de cette industrie.
Arriver avec un film comme celui-ci, c’est vraiment spécial, sur Hollywood. Il révèle aussi des héros, sur cette industrie…
NH : Comment c’était de jouer ensemble ?
Brad Pitt : C’était fun, être capables de jouer ensemble, avec cette histoire originale, je sais qu'il porte ce personnage, Je n’ai pas besoin de m’inquiéter et c’est juste un plaisir.
Leonardo DiCaprio : C’est si facile de travailler ensemble, pas seulement à cause de nos personnages. On a grandi dans cette industrie au même moment. Il sait tellement de choses, plus que personne... C’était vraiment facile de jouer ensemble.
Un entretien au cours duquel aucun des deux acteurs n'a révélé la fin de l'histoire et heureusement car Quentin Tarantino ne veut pas que son film soit spolié.
