Le coach et le gardien de l'AS Cannes réagissent après la qualification pour le prochain tour de Coupe de France qui se jouera contre un club de Ligue 2

8ème tour en vue pour les Cannois après un match hors normes ce samedi 13 novembre contre Le Puy Foot 43. Réduits à 10 à la 35e minute, les joueurs de Jean-Noël Cabezas se sont qualifiés après une séance de tirs au but impériale de Florian Verplanck. Ils affronteront le club de Ligue 2, Rodez, dans 15 jours.

Un match facile qui aurait pu devenir un piège au stade Pierre-de-Coubertin. Dominateurs dans le jeu et dans la possession, les Cannois ont toutefois poussé un ouf de soulagement après le match.

Plus d'une mi-temps jouée à 10 contre 11, un but marqué par les Cannois avant la pause et une séance de tirs au buts menée par un gardien, Florian Verplanck, qui a arrêté deux tirs au but sur les trois joués par l'adversaire. Voilà quelques temps forts de cette fièvre du samedi soir. 

Le coach de l'équipe Jean-Noël Cabezas, avoue bien volontiers ce dimanche matin, dans un rire, avoir fêté cette qualification : "Nous sommes allés boire un petit canon quand même, on a décompressé après avec le staff, sans abuser, c'est toujours convivial". 

Un match facile ? 

"Honnêtement, on s'était bien préparé, on avait visionné les matches du Puy, leurs points forts et leurs points faibles. Le Puy c'est une équipe qui centre beaucoup, qui avait du monde dans la surface. On a essayé de bloquer les passes, ce que l'on a réussi à faire. Après, à 11 contre 11, on a eu beaucoup d'occasions pour marquer. Dans le jeu on était bien." commente l'entraineur de l'AS Cannes qui évolue en national 3, le cinquième échelon du football français.  

"Il nous manquait ce but pour concrétiser, et après Souleiman Djabour a eu ce carton rouge malheureux parce qu'au départ li y'a faute sur lui. Il fait un tacle d'attaquant. C'est la première expulsion de sa carrière, ça fait partie du jeu, il faut respecter la décision de l'arbitre" poursuit le coach, car à "11 contre 11, le match aurait pu être en notre faveur".  

Une histoire de pénalty

"Les joueurs, malgré l'expulsion, ont mis le bleu de chauffe, ils ont compensé. Ils ont beaucoup couru, ils étaient bien organisés et cela n'a pas empêché, qu'à 10 contre 11, on a eu de belles situations aussi. On a la chance de marquer juste avant la mi-temps. Avant ce but, il y a pénalty sur Paul (Grandemange, un tir au but non sifflé, ndlr). Si on ne marque pas sur le deuxième renvoi, il y a pénalty sur Paul quand même par derrière. Ca nous a conforté qu'à 10 contre 11, il y avait moyen de faire quelque chose." 

L'égalisation du Puy se fait une perte de balle des Cannois, "ce n'est pas eux qui se sont donnés une situation de jeu, on la leur a donné à manger. Cela fait partie du jeu aussi".

Les Cannois n'ont pas abdiqué avec un joueur de champ en moins. Au terme du temps réglementaire, la séance de tirs au but se profile. Un moment "magique" pour Jean-Noël Cabezas. Le natif de Toulon, Florian Verplanck, était le portier des Dragons hier soir à Coubertin. Il a arrêté deux tirs aux buts sur les 3 tirés par les joueurs adverses. Aucun n'est rentré dans les cages. A l'approche de ce moment capital pour le devenir en Coupe des Cannois, Florian Verplanck s'est mis "dans sa bulle". "J'étais serein, je pense que de toute façon, avec les gars qui ont tenu 95 minutes, et plus d'une mi-temps en tout cas à 10 contre 11, on n'avait rien à perdre" explique le joueur.

Un exercice que le gardien, passé notamment par Dunkerque et Monaco, apprécie particulièrement : "c'est quelque chose qui me réussit généralement, quelque chose que j'aime bien, j'ai essayé de faire le vide et ça m'a souri."

Travaillés à l'entrainement, les tirs au but ont fait l'objet d'une attention particulière avant ce match de Coupe. "Avec Lucas (Mocio, ndlr), on en sort pas mal, même à l'entrainement. Ca se travaille mais c'est aussi beaucoup de ressenti et de réussite sur le moment". 

Florian Verplanck poursuit : "j'étais bien, j'étais en confiance. Arrivés aux tirs au but, on n'avait rien à perdre. Et il y a le petit évènement avec le gardien adverse qui m'a galvanisé". Florian Verplanck récupère le ballon qui était dans la surface pour le donner au tireur suivant : "il m'en empêche, il me met un petit coup d'épaule, il y a une petite échauffourée avec lui."

Un derby cette semaine

L'entraineur des Cannois entrevoit, avant toute chose, le prochain derby. "Déjà nous devons jouer Nice, j'essaie vraiment de bien profiter ce week-end de cette victoire et puis après la semaine prochaine on joue  Nice, c'est un match important pour nous, pour le classement. On va passer à autre chose par rapport à la Coupe. On aura le temps de préparer le match contre Rodez mais le plus important est le match qui arrive" assure-t-il. Les Dragons sortent d'un match difficile en championnat : "On a perdu à Istres, il y avait beaucoup de paramètres qui font que ce n'était pas du foot, parce qu'il y a eu beaucoup d'incidents, c'était pas facile." 

Les ambitions du club, actuels deuxièmes au même nombre de points que le leader Furiani, Jean-Noël Cabezas les assume. "On essaie de jouer la montée, bien sûr il y a Nîmes, Ajaccio, Istres... Ils ont pris les joueurs pour essayer de monter". Une ambition partagée par l'AS Cannes dont la présidente, Anny Courtade, a toujours fait côtoyer les sommets à ses clubs. C'est elle qui a fait de l'équipe féminine de volley une référence européenne pendant des années.

Un club pro dans 15 jours

Le jour du match n'est pas connu à cette heure, mais le 8ème tour de Coupe de France se jouera le week-end des 27 et 28 novembre. Le club de Ligue 2 de Rodez se trouve sur la route des Cannois. Actuels 10ème au classement, avec 5 victoires, 4 nuls et 6 défaites, Rodez possède un effectif professionnel que l'AS Cannes devra battre pour accéder au 32èmes de finale de la plus vieille compétition de football français.

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