L'acteur américain a répondu à ses détracteurs, mercredi au Festival de Cannes. Il parle d'une "fiction horrible" alors que sa présence sur la Croisette fait couler beaucoup d’encre.
Alors que l'acteur américain était, mardi 16 mai, en ouverture du Festival de Cannes sur les marches du tapis rouge de la 76e édition avec l'équipe du film "Jeanne du Barry" de Maïvenn, son nom soulevait la première polémique.
Ce mercredi, Johnny Depp a répondu à ses détracteurs en affirmant que ce qui a été écrit sur lui était en grande partie "une fiction horrible".
L'acteur a, en effet, depuis quelques mois, occupé la rubrique judiciaire. D'abord dans un procès pour diffamation, perdu, contre le journal britannique The Sun, puis pour un autre procès contre son ex-femme Amber Heard, qui l'accuse de violences conjugales. Des accusations démenties par l'acteur, qui a assuré en retour avoir été victime de coups. Une situation judiciaire qui a fait hésiter la réalisatrice.
Quand un journaliste lui demande lors de la conférence du Festival ce 17 mai, s'il est boycotté par Hollywood, la star répond : "Non, pas du tout ! Je ne pense pas du tout à Hollywood, je n'ai pas besoin. Nous sommes dans une époque étrange, curieuse où tout le monde veut être soi-même, mais personne ne le peut... Parce qu'il faut se conformer aux personnes que l'on a en face de soi, moi, je suis de l'autre côté quelque part..."
L'acteur a redit être là pour parler de film.
"Il y a des gens qui veulent croire ce qu'ils veulent croire, mais la vérité est la vérité. (...) Lors des cinq, six dernières années, la majorité de ce que vous avez lu est une fiction fantastique et horrible.
Johnny Deppen conférence de presse
Johnny Depp incarne Louis XV dans le long-métrage de Maïwenn. Le retour sur la Croisette de l'Américain, qui s'était présenté comme une "victime de la cancel culture" et d'une intransigeance post #MeToo de l'industrie du cinéma à l'égard des auteurs de violences, présumées ou reconnues, y est symbolique.
Ce mardi, une centaine d’actrices françaises, dont Géraldine Nakache et Laure Calamy, ont signé une tribune publiée sur le site de Libération pour s’opposer "aux positionnements politiques affichés par le Festival de Cannes", et notamment à ce tapis rouge qu’on déroule "aux hommes et aux femmes qui agressent".
Avec AFP