C’est une idée toute simple : fabriquer des masques, rigolos et surtout adaptés à la morphologie de visage des enfants pour qui la rentrée se dessine bientôt. A la manœuvre l’artiste niçois, Stéphane Bolongaro.
Confiné comme tout le monde, le papa de Totor, cette sculpture en forme de Jack Russel, présente dans le quartier niçois de Cimiez, à l’hôpital pour enfants Lenval mais aussi dans de nombreuses villes des Etats-Unis, en avait un peu assez de toute cette morosité.
"Les enfants aiment beaucoup le travail que je fais, mon chien Totor les amuse, alors je me suis dit fabriquons leur des masques rigolos, pour que porter un masque soit un peu comme se déguiser."
Not Made In China ! Made in Nice
Ni une ni deux, Stéphane Bolongaro fait jouer ses connaissances et organise la fabrication de 20.000 masques pour les enfants à l’effigie de son Totor.Un masque plus petit que celui des adultes pour être adapté aux visages des enfants.
Le tissu vient d’Italie et c’est dans un atelier niçois que dix coutières produisent depuis le 23 avril 1.000 masques par jour.
L’artiste a bien sûr réalisé lui-même le graphisme. On y voit son chien Totor, déguisé en super héros. Les masques sont imprimés sur un tissu coton lavable à 60 degrés labéllisé Afnor et l’encre est alimentaire.
"Super Totor et la maladie reste dehors"
"Ce que je veux, c’est que les enfants puissent retourner à l’école, ou se déplacer sans attraper le virus. Et je ne veux pas non plus que porter un masque soit anxiogène. Vous vous rendez compte comme cela doit être difficile pour eux tout ce stress", explique Stéphane Bolongaro.Alors, pour aller avec le masque, l’artiste a même prévu tout un tas de slogan pour déconfiner le rire des enfants.
"Super Totor et la maladie reste dehors", "Avec Super Totor et le corona, il est minus".
? [Solidarité] Comme annoncé, la commune va procéder à la distribution de masques alternatifs aux Roquebrunois. ? Dans...
Publiée par Roquebrune Cap Martin sur Jeudi 23 avril 2020
Premiers enfants masqués des personnels soignants
Depuis jeudi, les enfants de Roquebrune Cap-Martin sont les premiers bénéficiaires de ces masques. L’artiste est venu lui-même en donner aux enfants des personnels soignants, les plus exposés au virus.La principauté de Monaco et l’ambassade américaine à Paris devraient aussi recevoir leurs lots de masques. Tout comme les enfants de l’hôpital Lenval à Nice.
Des masques qui, peut-être, deviendront un jour des collectors !