Loïc Dombreval, ancien vétérinaire et député LREM des Alpes-Maritimes, invite les propriétaires de furets à la vigilance depuis qu'un élevage de visons, dans l'Eure-et-Loir, a été touché par le Covid-19. Il rappelle que les visons et les furets font partie de la même famille des mustélidés.
Même s'il précise qu'il n'y a pas « de raison de paniquer ou de s'affoler », le député LREM Loïc Dombreval demande aux propriétaires de furets d'appliquer le principe de précaution.
Ce dimanche 22 novembre, le ministère de l'Agriculture a précisé que 1 000 animaux ont été abattus à cause de la circulation du Covid-19 dans un élevage de visons en Eure-et-Loir.
Les visons, comme les furets, font partie de la famille des mustélidés qui ont les mêmes récepteurs que nous au virus
C'est d'ailleurs pour cela qu'ils sont utilisés par les chercheurs pour observer leur développement.
Le Coronavirus est, en plus, un virus à tropisme respiratoire dont la transmission est très facile entre l'homme et l'animal et l'animal et l'homme.
S'éloigner de ses animaux de compagnie
Pour l'instant, aucune étude scientifique ne prouve cette transmission entre l'être humain et son animal de compagnie mais Loïc Dombreval recommande « une forme de distanciation par précaution » comme de ne pas porter l'animal proche de son visage ni de le câliner.Si des propriétaires sont inquiets, il est préférable d'aller consulter un vétérinaire pour s'assurer que leur protégé n'est pas contaminé.
Il faut rappeler qu'au départ le coronavirus est une maladie animale découverte par des vétérinaires en 1931
L'absence de vétérinaire au Conseil scientifique
Le député de la majorité souligne que les vétérinaires ont l'habitude de gérer des épidémies tous les 4-5 ans et de traiter une grande population animale avec des moyens limités.C'est la raison pour laquelle l'absence de vétérinaire dans le Conseil scientifique, qui analyse l'évolution de la crise sanitaire, l'étonne. Il a rédigé un courrier au président de la République pour formuler cette demande :
« L'essentiel des maladies qu'on voit apparaître chez les humains ont une source animale. Il faut mêler les connaissances et les différentes approches sanitaires que peuvent avoir les vétérinaires avec celle des médecins ».
Dans un avis publié le 19 novembre, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) estimque que "très peu de chiens ont développé des signes cliniques en condition naturelle au regard des niveaux d'exposition au virus pourtant très élevés (des milliers de personnes infectées par la Covid-19 ont été en contact étroit avec leur chien)."
Et de précisé que les furets (et les hamsters) peuvent héberger le virus, tomber malades, et le passer à d'autres furets (ou hamsters).
Mais pas à d'autres espèces ni à l'homme.