Démission de l'UMP du délégué Droite populaire après son tweet qui traite les femmes qui avortent de "nazies"

Jean-René Laget, le délégué régional et départemental de la Droite populaire, un des courants de l'UMP dans le 06 a annoncé sa démission après un tweet posté samedi. Il a adressé une lettre ouverte au président national de l'UMP Jean-François Copé publiée sur son site Internet www.dtom.fr.


"Quelle que soit la décision que l'UMP prendra sur mon exclusion du parti, je démissionne", a expliqué ce membre des jeunes de la Droite populaire.
Il cible aussi Christian Estrosi, maire UMP de Nice : " Cette décision fait suite à ma suspension injustifiée et inqualifiable par Christian Estrosi, Président de la Fédération des Alpes-Maritimes, sans avoir réuni le Comité Départemental, qui d’ailleurs ne se réunit plus beaucoup pour ainsi dire jamais."

Les faits :

Dans la nuit de samedi à dimanche, le jeune délégué écrit un post " à titre personnel" sur  son compte Twitter en soutien au gouvernement espagnol qui veut faire adopter un projet de loi limitant l'accession des femmes à l'avortement. Un sujet déjà sensible. La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem y a d'ailleurs réagit, elle aussi sur Twitter.

Son message : 


"Pendant que certaines égoïstes et d'autres nazies avortent ici, l'Espagne revient à la raison pour ne pas participer au plus grand génocide sur 100 ans". Des propos qui ont immédiatement agité les réseaux sociaux. C'est le site Internet Le lab d'Europe 1 qui a révélé l'affaire.

Un "tweet" suivi de nombreux commentaires d'internautes. Jean-René Laget y a précisé qu'il ne pensait pas que les femmes subissant une IVG étaient "forcément"égoïstes ou nazies car il excluait les "viols" et les "avortements thérapeutiques". Il a aussi ajouté être "fier" de ses propos.


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