Selon le député des Alpes-Maritimes, les résultats de trois fédérations d'Outre-mer ont été oubliées et leur réintégration donnerait l'ancien premier ministre vainqueur avec vingt-six petites voix d'avance.
Cette demande a été faite à la commission électorale interne (Cocoe) par Eric Ciotti, lors d'une déclaraiton aux côtés de Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez. Selon eux, les votes de Nouvelle Calédonie, Mayotte et Wallis et Futuna ont été omis du total proclamé et leur prise en compte fait gagner François Fillon.
1304 voix oubliées ?
Selon le camp Fillon, 1 304 voix ont été oubliées. Il l'aurait finalement emporté avec vingt-six petites voix d'avance. Cette réclamation a été faite à la commission électorale interne (Cocoe) lors d'une déclaration solennelle dans une salle de l'Assemblée nationale, par Eric Ciotti aux côtés de ses collègues députés Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez. "Il s'agit d'une erreur manifeste et grave", a poursuivi le député des Alpes-Maritimes. "Elle doit évidemment être réparée. Nous demandons donc à la Cocoe que les résultats soient simplement rétablis".##fr3r_https_disabled##François Fillon a donc demandé à Alain Juppé, le président fondateur de l'UMP, "d'assurer de façon transitoire" la direction du parti "afin de trouver les voies et moyens de sortir de l'impasse".
Sur twitter, Christian Estrosi, également soutien de François Fillon réagit:
Il serait anormal que les militants d'outre mer que j'ai rencontrés pour @francoisfillon soient insultés de cette manière ! #UMP
— Christian Estrosi (@cestrosi) Novembre 21, 2012
"Le temps électoral est terminé. (...) Les résultats ont été proclamés. Tant qu'il n'y a pas une autre décision, le président reste le président", a répondu Jean-François Copé mercredi après-midi, opposant une fin de non-recevoir au clan Fillon.
Selon les informations du service politique de France 2, le président de la commission électorale de l'UMP, Patrice Gélard, a toutefois reconnu avoir effectivement oublié de compter les voix des trois territoires d'outre-mer. Mais "La Cocoe ne peut plus revenir sur les résultats", assure le président de la commission de contrôle.