L'incendie, qui s'est déclaré, mardi soir, sur la commune de Peillon dans l'arrière-pays niçois, a englouti deux hectares. Les hommes du feu l'ont fixé au petit matin. Un des membres de la brigade d'intervention a été transporté au centre hospitalier de Pasteur, à Nice.
Un premier incendie pour la saison estivale alors qu'une vague de chaleur touche la région. Un feu, en pente ascendante, s'est déclaré, mardi 16 juillet vers les 19h30, sur la commune de Peillon dans l'arrière-pays niçois des Alpes-Maritimes.
Aussitôt, près de 80 sapeurs-pompiers ont été engagés sur cette intervention d'une superficie d'un hectare. Au vu du positionnement géographique de l'embrasement de la végétation, des hélicoptères bombardiers d'eau ont été déployés afin d'apporter un renfort stratégique aux hommes sur le terrain.
Un feu difficile d'accès
Au milieu de la soirée, aux environs de 22 heures, une brigade de 10 sapeurs-pompiers supplémentaires, a été envoyée en renfort, pour tenter de circonscrire ce feu de forêt en zone difficilement accessible. En appuis, 3 Dash, une sorte de bombardier d'eau disposant d'un réservoir de 10 000 litres d'eau ou de produit retardant, soit quatre tonnes de plus que le Canadair et trois hélicoptères bombardiers d'eau, ont également été déployés en renfort.
Feu fixé au petit matin
Durant toute la nuit, sur le terrain, des pompiers ont poursuivi les opérations de lutte contre cet incendie, faisant progresser le feu vers une barrière de retardant.
Les opérations de traitement des lisières, le "noyage" des souches dans la partie brûlée et de surveillance ont été réalisées. Et, c'est seulement, aux alentours de 6 heures, ce matin, que le feu a, enfin, put être fixé, même si des fumerolles sont toujours en cours de traitement actuellement. Au final, la superficie brûlée est estimée à, environ, deux hectares.
Un sapeur-pompier transporté à l'hôpital
Durant cette opération de terrain, complexe de par sa situation à flanc de montagne, un sapeur-pompier a été transporté au centre hospitalier de Pasteur, victime d'un "coup de chaud". Son pronostic vital n'est pas en danger.
Si, ce mercredi matin, l'incendie est fixé, une cinquantaine de pompiers a pris la relève de la garde de nuit. Leur mission : traiter les fumerolles et maintenir une surveillance de chaque instant afin que le feu ne se réactive pas.