Une salle commune d'un foyer servant de lieu de prière, soupçonnée d'être fréquentée par des salafistes, a été fermée cette semaine au Cannet (Alpes-Maritimes) dans le cadre de l'état d'urgence.
La salle, gérée par une association, serait "fréquentée par un certain nombre de personnes étrangères au foyer et connues des services de l'État en raison de leur appartenance au mouvement salafiste", indique l'arrêté de fermeture provisoire de la préfecture, qui estime aussi que le lieu est fréquenté par "deux imams fondamentalistes".
Quatre autres lieux de culte, considérés comme clandestins, ont déjà été provisoirement fermés dans le département, dans le cadre de l'État d'urgence décrété après les attentats du 13 novembre.
Total des mesures prises depuis le 14 novembre dans les Alpes-maritimes:
Mesures individuelles
- 6 assignations à résidence (4 à Nice, 1 au Cannet, 1 à Carros) ;
- 58 perquisitions à domicile (1 à Antibes, 2 à Cagnes-sur-Mer, 3 à Cannes, 1 au Cannet, 5 à Carros, 4 à Drap, 1 à Grasse, 1 à Mandelieu-La-Napoule, 2 à Menton, 23 à Nice, 1 à Peillon, 1 à La Roquette-sur-Siagne, 1 au Rouret, 1 à Saint-Jeannet, 1 à Tourrette-Levens, 3 à La Trinité, 3 à Valbonne, 1 à Vallauris, et 3 à Vence).
- 6 restrictions de liberté d’aller et venir.
- 5 perquisitions de lieux de culte clandestins (Beausoleil, Drap, Nice,Tourrette-Levens et Le Cannet);
- 5 arrêtés de fermeture de lieux de culte clandestins (Beausoleil, Drap, Nice,Tourrette- Levens et Le Cannet) ;
- 7 perquisitions d’établissements commerciaux (6 à Nice, 1 à Cannes) et 4 fermetures de lieux de restauration (1 à Cannes et 3 à Nice).