Le Pays de Grasse veut faire reconnaître ses savoir-faire liés au parfum au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. L'ambassadeur de l'UNESCO s'est rendu il y a quelques semaines en visite dans les exploitations et usines de transformation grassoises.
Il a le pouvoir de dire oui à la reconnaissance des savoir-faire grassois. L'ambassadeur de l'UNESCO, accompagné d'officiels, a visité il y a quelques semaines les exploitations et usines de transformation du parfum.
L'association "Patrimoine Vivant du Pays de Grasse" espère faire bonne impression. Son président, le sénateur Jean-Pierre Leleux, se bat depuis plus de 10 ans pour inscrire les techniques grassoises au patrimoine de l'humanité.
La visite débute dans les jardins d'une maison d'accueil spécialisée. Ici, 1500 pieds de roses ont été plantés. Le savoir-faire lié au parfum est transmis à des adultes handicapés, pour les aider dans leur intégration... des valeurs que défend aussi l'UNESCO.
Techniques ancestrales
Le Pays de Grasse a su résister aux faibles coûts de production des autres pays du continent européen, comme la Turquie et la Bulgarie.
L'atout des cultivateurs et des fabricants, c'est la qualité de la fleur. La centifolia ne se ramasse pas "à froid" : il faut la cueillir de manière ancestrale, au niveau de son point de rupture.
Ces techniques semblent plaire à l'Ambassadeur, qui reste pourtant muet. Il ne dévoilera pas sa position avant le résultat final. Grasse sera fixée à l'automne prochain... et a bon espoir de réussir son pari !