Sa production est à l'arrêt depuis la mi-mars. Depuis, ce parfumeur est seul dans son usine, avec ses matières premières. Il a ce qu'il faut pour faire du gel hydroalcoolique. Alors pourquoi ne pas faire ce produit, tant demandé par les soignants et les métiers en première ligne.
Franck Bouis, ne veut pas trop s'étendre sur le sujet, il est mal à l'aise par rapport à cette médiatisation. Alors parlons de son action plutôt que de lui.Dans son usine de Vallauris, il produit habituellement des parfums et des produits cosmétiques parfumés à destination de professionnels, mais avec la crise du Coronavirus, l'activité est à l'arrêt. Ses salariés (huit personnes) ont été placés au chômage partiel. Une collaboratrice lui vient en aide ponctuellement pour ce projet caritatif.L'objectif n'est pas de médiatiser cette action, je voulais juste me rendre utile, c'était du bon sens - Franck Bouis
Son orgue à parfum s'est donc transformé en mini usine de fabrication de gel hydroalcoolique. Il peut sortir quelques dizaines de flacons par jour. Ce qui représente tout de même 200 litres de gel.Ce sont des produits que nous avons car ils peuvent entrer dans la composition de cosmétiques - Franck Bouis
En fait, j'ai fait avec ce que j'avais, il me restait des flacons - Franck Bouis
Ce n'est pas l'objectif (de vendre), c'est vraiment du dépannage, parce que j'ai tout ce qu'il faut ici et que c'est important de pouvoir aider - Franck Bouis
Petits flacons ou gros contenants de 5 litres, pour les infirmières, les ambulances, les pompiers, les demandes ne manquent pas. Une belle initiative qui contribue à l'effort collectif pour endiguer la pandémie. En attendant, n'oubliez pas, restez chez vous!
==> Autre initiative : celle d'une parfumerie de Grasse qui s'est convertit aussi à la production de gel hydroalcoolique. Elle fourni ainsi des Ehpad et des hôpitaux de toute la région PACA. Elle espère pouvoir produire bientôt 100 000 flacons par jour.