Alors que la chancellerie doit présenter un projet d'accord aux syndicats ce matin, les surveillants de Toulon, Draguignan, Nice et Grasse maintiennent la pression. A Grasse depuis tôt ce matin, un syndicaliste a décidé de s'entraver à la grille de détention. Il risque des sanctions.
Tous les matins depuis 11 jours devant les maisons d'arrêt de la Côte d'Azur ( soit Toulon, Draguignan, Nice et Grasse), c'est le même rituel : des cagettes brûlées, et des surveillants qui bloquent les entrées et les sorties des établissements et retardent les parloirs. Mais ce matin depuis 6 heures à Grasse, un responsable syndical FO Hervé Segaud a choisi symboliquement de s'enchaîner à la grille de détention pour dénoncer les conditions de travail des gardiens, au moment où le ministère prévoit d'annoncer un projet d'accord à Paris. Interrogé par nos confrères de France Bleu Azur, il explique qu'il ne veut pas pas exposer ses collègues aux sanctions, et que donc, il est le seul enchaîné ce matin. Il risque jusqu'à 15 jours de mise à pied mais se dit prêt à assumer."
A Nice, les personnels de la pénitentiaire ont été délogés par les forces de l'ordre à la mi-journée pour le deuxième jour consécutif.