Les deux gendarmes, dont un en poste à Grasse, soupçonnés d'escroquerie via de fausses ventes judiciaires, ont été mis en examen jeudi soir avec deux autres personnes pour pour abus de confiance, faux en écriture et usurpation de titre. Ils ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.
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Quatre hommes, dont deux gendarmes (l'un étant en poste à Grasse), soupçonnés d'avoir participé à une escroquerie via de fausses ventes judiciaires, ont été mis en examen jeudi par un juge d'instruction à Paris.
Fausses ventes immobilières
A l'origine de l'affaire, deux hommes avaient porté plainte en affirmant qu'un escroc leur avait fait miroiter de belles affaires immobilières sur des biens saisis par la justice, à condition de lui remettre une partie de la transaction en liquide. Mais les ventes n'auraient pas eu lieu et les sommes versées ont disparu, affirment les deux plaignants, qui situent les faits en 2012 et 2013 et disent avoir découvert par la suite que des gendarmes jouaient le rôle d'avocats lors des rendez-vous. Les quatre mises en examen ont été prononcées dans une information judiciaire ouverte pour abus de confiance, faux en écriture publique et usurpation de titre.
Les gendarmes sous contrôle judiciaire
L'un de deux gendarmes est un lieutenant de 36 ans, désormais en poste à Grasse, l'autre est en poste à la section de recherches de Paris. Le parquet a requis le placement en détention provisoire des quatre hommes, mais seul l'un des deux escrocs présumés a été écroué et les deux gendarmes ont été placés sous contrôle judiciaire