Le groupe évoluait du côté de Castellar dans les Alpes-Maritimes. Ils étaient 170, essentiellement soudanais, et ont été interpellés sur un sentier de montagne près de la frontière italienne et de la ville de Menton par les militaires de l'opération Sentinelle lundi 26 juin.
Les interpellations ont eu lieu vers 21h30 près de ce village des Alpes-Maritimes.
Le groupe a été aperçu par des bergers, selon la même source. Visés par une procédure de non-admission, ces hommes devaient être reconduits dans la journée en bus vers l'Italie, pays en principe responsable pour traiter leurs demandes d'asile mais où les débarquements sont incessants (plus de 73.000 depuis janvier).
C'est aussi ce groupe qui était le matin du côté de l'Italie :
Bloquée depuis 2015, la frontière franco-italienne a été rétablie pour protéger la France du terrorisme.
Dans la pratique, ces contrôles conduisent à renvoyer en Italie les migrants qui passent ou tentent de passer malgré les dangers (plus d'un mort par mois depuis septembre).
Gendarmes et militaires sillonnent les routes. Barrages routiers filtrants, contrôle des trains: il y a en moyenne 110 interpellations chaque jour depuis le début de l'année.
- Avec AFP