Prévention, et répression. Ce sont les maîtres mots de la gendarmerie des Alpes-Maritimes, qui dispose d'un nouveau moyen de détection de stupéfiants. Attention, être positif peut coûter très cher.
Le mois de juillet n'est pas encore terminé, mais le bilan sur les routes est déjà très lourd. Huit personnes ont perdu la vie dans les Alpes-Maritimes ce mois-ci. Un chiffre, qui est le pire dans le département depuis 2009. Au total, trente-six usagers de la route sont morts des suites d’un accident de la circulation depuis le début de l’année, soit onze de plus que l'an passé à la même période, soit une augmentation de 44 %.
8 morts déjà : juillet 2017 est le plus meurtrier sur les routes du 06 depuis 2009. Interview de Jean-Gabriel Delacroy dir cab @prefet06 pic.twitter.com/FJgP3Mq3Uo
— Grégory Leclerc (@GregLeclerc) 25 juillet 2017
Face à cette situation, les gendarmes accentuent les contrôles sur les routes. Téléphone au volant, alcool tout sera contrôlé, y compris la conduite sous l'emprise de stupéfiants. A cet égard, les forces de l'ordre disposent d'un nouvel outil.
Ce test salivaire remplace la prise de sang, et il permet en huit minutes seulement, d'établir si le conducteur a consommé du cannabis, mais encore de la cocaïne ou tout autre forme de drogue. Attention : des traces sont détectables sept jours après la dernière prise.
Si vous êtes positif, le prix à payer peut être très lourd : un retrait immédiat du permis de conduire, assorti d'un retrait de six points de permis et une amende qui sera prononcée par le tribunal.