Le groupe Navimo-Plastimo (Accastillage Bernard) en redressement judiciaire depuis mai connaîtra son avenir vendredi.
Le tribunal de commerce de Lorient (Morbihan) a mis en délibéré à vendredi sa décision concernant les offres de reprise, examinées ce lundi, pour l'équipementier nautique Navimo-Plastimo. L'entreprise emploie 140 salariés à Lorient, 40 à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et une vingtaine à Mandelieu (06) chez Accastillage Bernard.
Accastillage Bernard a connu de nombreux tourments économiques. La société basée à Mandelieu près de Cannes, a été racheté en 2000 par le groupe Navimo-Plastimo.
Sept repreneurs de ce groupe sont sur les rangs, dont trois pour le site lorientais, le plus important. Il s'agit de VDM, filiale du groupe Alliance Marine, basée à Toulon,de la société Le Compas, formée par quatre cadres de Plastimo, et enfin du groupe chypriote Lalizas Holding.
A la fin juillet, le tribunal de commerce avait accordé quatre mois d'activité supplémentaire au groupe, fixant la prolongation d'activité jusqu'au 23 novembre.
La société exploite également en Roumanie une unité pour les radeaux de survie.
L'entreprise, spécialisée dans l'équipement pour la plaisance et qui revendique le titre de premier groupe d'accastillage européen, avait déposé un dossier de cessation de paiement début mai.
En difficulté depuis plusieurs années, la société, rachetée il y a deux ans par son actuel PDG, Albert Journo, a vu fondre au fil des ans son chiffre d'affaires et ses effectifs, sur fond de crise de la construction de plaisance.