Après les palmiers Phoenix, le coléoptère s'en prend à une nouvelle variété jusqu'ici épargnée, le Washingtonia. A Beaulieu, un arbre a été abattu mais la municipalité fait tout pour éviter toute propagation.
C'est un coléoptère redoutable. Un ravageur originaire d'Indonésie de deux à quatre centimètres qui est apparu sur la Côte d'Azur il y a moins de 10 ans et qui fait d'immenses dégâts. D'ailleurs, le surnom du charançon rouge est explicite : on l'appelle le tueur des palmiers.
L' attaque par le Charançon Rouge est bien souvent silencieuse. Les larves effectuent des galeries à l'intérieur du tronc. Quand l'arbre perd ses palmes, il est bien souvent trop tard. L'infestation est l'arbre est condamné.
Après les Phoenix, les Washingtonia
Des milliers de palmiers de la variété Phoenix ont ainsi été touchés par ce ravageur, et mauvaise nouvelle, le charançon rouge s'en prend désormais à une nouvelle variété, le Washingtonia.Ainsi, à Beaulieu-sur-Mer, un arbre infecté a été abattu en plein centre ville, dans le jardin de Verdun. Le charançon avait commencé son travail de sape malgré la vigilance du service des espaces verts de la commune.
Nous avons effectué un traitement sur les Phoenix depuis deux ans, nous n'avons perdu aucun arbre, c'est un traitement très efficace
explique-on. Depuis 2013 à Beaulieu, 130 arbres sont reçus des soins phytosanitaires pour un coût de 50 000 euros par an. Ce budget devrait doubler en 2016, avec les traitement préventif de 120 arbres de plus, de la variété Washingtonia. Mais ces mesures ne seront efficaces que si les propriétaires surveillent leurs arbres, effectuent les traitements en cas de contamination et les font abattre si nécessaire. Selon la législation, les entreprises doivent être agrées . En cas de non respect, les sanctions pour les propriétaires peuvent aller jusqu'à 30 000 euros d'amende et six mois de prison.
REPORTAGE
Intervenants: Gilles Hallier, responsable des parcs et jardins, Michel Cecconi, conseiller municipal délégué aux espaces verts