Le président de la République a promis de débloquer 10 millions d'euros pour aider les communes touchées par les intempéries à remettre en état les routes et les infrastructures. Cette aide est la bienvenue, même si certains élus la jugent insuffisante.
Alors que les dégâts sont estimés entre 600 millions et 1 milliard d'euros dans les Alpes-Maritimes, l'Etat vient d'annoncer une l'avance de 10 millions d'euros pour les communes sinistrées. Cette somme est destinée à participer à la remise en état de tous les biens publics non assurables : routes, équipements sportifs, réseaux d'assainissement, etc. Mais ce ne sera pas suffisant selon certains élus, pour lesquels le budget des travaux égale ou dépasse le budget d'investissement de la commune.
17 millions d'euros pour réparer les infrastructures de Mandelieu
A Mandelieu, de nombreux équipements ont été détruits. La remise en état du tennis de l'Argentière, par exemple: les 9 courts ont été recouverts par 2 mètres d'eau. La remise en état est estimée à 350 000 €. C'est l'un des nombreux chantiers répertoriés par la commune, qui estime le montant des dégâts à 17 millions d'euros sur les infrastructures publiques." C'est à peu près la hauteur du budget qui est prévu pour nos investissements de 2016... nous n'aurions plus un euro d'investissement pour 2016",
estime Henri Leroy le maire (LR) de Mandelieu. Les travaux de voirie les plus urgents ont été réalisés rapidement. Mais toutes les factures ne sont pas encore réglées. L'avance de 10 millions d'euros est accueillie avec soulagement. Mais le maire, comme d'autres élus du département, réclame un geste supplémentaire : le moratoire sur la baisse des dotations de l'Etat. Mandelieu s'apprête à voter une délibération en ce sens lors du prochain conseil municipal. Sur ces deux requêtes, la réponse de l'Etat est pour l'instant négative.
- Henri Leroy, maire de Mandelieu (Les Républicains)
- Philippe Castanet, sous-préfet de Grasse