Depuis ce mercredi 10 mai et jusqu'à début août, des caméras installées sur des aéronefs filmeront la frontière italienne. Objectif : lutter contre son franchissement irrégulier.
Des arrêtés viennent d'être pris par la préfecture des Alpes-Maritimes. Ils autorisent depuis le 10 mai et jusqu'au 9 août la captation, l'enregistrement et la transmission des images "au moyen de caméras installées sur des aéronefs sans équipage à bord aux fins d'assurer la surveillance des frontières".
Un acte fort pour lutter contre l'arrivée de "très nombreux étrangers qui entrent irrégulièrement chaque année sur le territoire national en empruntant, à la frontière franco-italienne, les sentiers pédestres situés en zone montagneuse et les tunnels ferroviaires situés sur le territoire des communes de Breil-sur-Roya, de Sospel et de Castellar".
"9 000 individus en situation irrégulière ont déjà été interceptés dans ce secteur géographique"
Selon les informations mentionnées dans l'arrêté, depuis le début de l'année 2023 le flux migratoire depuis l'Italie a été multiplié par quatre : "9 000 individus en situation irrégulière ont déjà été interceptés dans ce secteur géographique". Selon le document officiel, deux caméras au maximum pourront procéder simultanément sur les zones citées.
Un système aussi pour limiter l'engagement des forces au sol, pour la Préfecture : "Il n'existe pas de dispositif moins intrusif permettant de parvenir aux mêmes fins", soit l'interception des migrants illégaux à la frontière italienne.