C’est dans le petit village de Gorbio dans les Alpes-Maritimes que Clément Crochez a décidé d’exercer la profession de chapelier. Après s’être essayé à la restauration, puis à l’immobilier, c’est finalement vers une profession ancestrale que cet artisan de 31 ans s’est tourné, en lui redonnant un petit coup de jeune grâce aux réseaux sociaux.
C’est dans le petit village de Gorbio, dans les Alpes-Maritimes, que l’un des 1.300 habitants a choisi de se démarquer grâce à un art qui se perdait : la chapellerie.
Clément Crochez est un homme plein d’imagination, et surtout d’envies. Après l’immobilier, puis la restauration, c’est à l’âge de 31 ans que cet homme, qui n’a pas froid aux yeux, a finalement réellement trouvé sa voie. Il fabriquera des chapeaux. Même si cette profession semble désuète, il saura lui redonner vie !
J’avais envie de revenir dans mon village de Gorbio pour faire renaître un savoir-faire qui commence à se perdre, essayer de le faire perdurer et réconcilier les gens avec le chapeau.
Clément Crochez, chapelierà France 3 Côte d’Azur
Pour pratiquer cette profession assez peu reconnue, Clément Crochez n'a pas hésité à installer son atelier dans la cave de son arrière-grand-père.
Après seulement trois mois, il a commencé à faire parler de lui.
Le deuxième chapelier des Alpes-Maritimes
Clément Crochez est l'un des rares chapelier en activité dans le département. Malgré tout, il doit redoubler d’inventivité et de savoir-faire pour continuer de pouvoir exercer sa passion.
Je suis en train de mouler le haut de ma capeline. Je vais lui donner une forme goutte d’eau, soit une forme que l’on a l’habitude de voir, qui rappelle le Fedora d’Indiana Jones. C’est un art et une technique qui se perdent.
Clément Crochez, chapelierà France 3 Côte d’Azur
Trois jours lui sont nécessaires pour confectionner un chapeau.
L’histoire d’un succès avéré
Pour toucher un large public, Clément fait des chapeaux de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Ce chapelier s’adapte donc à la demande tant réelle que virtuelle. Clément Crochez s'est mis au goût du jour, en étant présent sur Instagram.
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Il revendra ensuite un chapeau entre 250 et 400€, en grande partie grâce aux réseaux sociaux.
De nos jours, les réseaux sociaux, c’est crucial, surtout pour le métier de chapelier. C’est très important d’être au goût du jour et de faire des chapeaux modernes et diffusés de façon moderne.
Clément Crochez, chapelierà France 3 Côte d'Azur
Le chapelier de Gorbio est également présent sur Facebook et ne manque pas d'y partager régulièrement son savoir-faire par le biais de photos très originales.
L’artisan chapelier envisage de se diversifier et de donner des cours de chapellerie afin de transmettre son savoir à tous.