Nice : les quatre personnes interpellées sont sorties de garde à vue

Quatre personnes ont été interpellées pour outrage, rébellion, violence et entrave ce jeudi 9 mai après une manifestation pour la défense de la fonction publique qui a rassemblé près d'un millier de manifestants à Nice. Ils sont sortis de garde à vue le vendredi 10 mai un peu avant midi.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Enseignants, agents territoriaux, des finances publiques.... environ un millier de personnes est parti de la place Masséna le jeudi 9 mai au matin avec un mot d'ordre : contre la casse de la fonction publique. 
 
Il s'agit de protester contre le projet de loi qui sera présenté devant l'Assemblée nationale dans une semaine comme le montre ce reportage de Jean-Chritophe Routhier et Denis Pardanaud :
  

Un cortège calme


Tout s'est déroulé dans le calme lors de la manifestation jusqu'à la dispersion du cortège. A ce moment-là, quatre individus (2 étudiants, un professeur syndicaliste et une a utre personne) ont été interpellés par les forces de l'ordre pour outrage, rébellion, violence et entrave. 

  
Des insultes aurait été proférées à leur encontre lors de la manifestation selon la direction départementale de la sécurité publique des Alpes-Maritimes. Les quatre personnes ont été placées en garde à vue devant la caserne de police Auvare, à Nice. Elles y sont restées 24h avant d'être relâchées vendredi 10 mai un peu avant midi. 
 
 
 

Manifestation de soutien 


Suite à ces interpellations, une quarantaine de personnes se sont rassemblées en soutien aux gardés à vue devant la caserne de police Auvare.  
 

 
Les peines encourues
Les peines encourues varient en fonction de plusieurs éléments :
 
  • Qualité de l'agent qui subit l'outrage
  • Lieu où il a été commis
  • Nombre d'auteurs impliqués.
L'outrage à l'égard d'un agent chargé d'une mission de service public est puni de :
 
  • 7 500 € d'amende s'il est commis par un auteur unique
  • 6 mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende s'il est commis par plusieurs auteurs
  • 6 mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende s'il est commis en milieu scolaire
L'outrage à l'égard d'un agent dépositaire de l'autorité publique est puni de :
 
  • 1 an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende s'il est commis par un auteur unique
  • 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende s'il est commis par plusieurs auteurs.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information