Il s'agit de protester contre le projet de loi qui sera présenté devant l'Assemblée nationale dans une semaine comme le montre ce reportage de Jean-Chritophe Routhier et Denis Pardanaud :
Un cortège calme
Tout s'est déroulé dans le calme lors de la manifestation jusqu'à la dispersion du cortège. A ce moment-là, quatre individus (2 étudiants, un professeur syndicaliste et une a utre personne) ont été interpellés par les forces de l'ordre pour outrage, rébellion, violence et entrave.
Des insultes aurait été proférées à leur encontre lors de la manifestation selon la direction départementale de la sécurité publique des Alpes-Maritimes. Les quatre personnes ont été placées en garde à vue devant la caserne de police Auvare, à Nice. Elles y sont restées 24h avant d'être relâchées vendredi 10 mai un peu avant midi.

Les manifestants ont été libérés Vendredi 10 mai peu après midi
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© France TV

Olivier Sillam, professeur d’histoire et syndicaliste, lors de sa sortie de garde à vue
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© France TV
Manifestation de soutien
Suite à ces interpellations, une quarantaine de personnes se sont rassemblées en soutien aux gardés à vue devant la caserne de police Auvare.

Manifestation de soutien aux manifestants interpellés devant la caserne Auvare de Nice.
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© Denis Pardanaud / France 3 Côte d'Azur
Les peines encourues
Les peines encourues varient en fonction de plusieurs éléments :- Qualité de l'agent qui subit l'outrage
- Lieu où il a été commis
- Nombre d'auteurs impliqués.
- 7 500 € d'amende s'il est commis par un auteur unique
- 6 mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende s'il est commis par plusieurs auteurs
- 6 mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende s'il est commis en milieu scolaire
- 1 an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende s'il est commis par un auteur unique
- 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende s'il est commis par plusieurs auteurs.