La tendance est au ralentissement dans les centres de vaccination de la métropole Nice Côte d'Azur. Ce mardi 22 juin, 5.000 personnes avaient pris rendez-vous.
La campagne vaccinale dans la métropole azuréenne était partie sur les chapeaux de roues en janvier dernier. Plus de 6 mois après, elle connaît un essoufflement. La raison, la quantité de personnes vaccinées (et éligibles) est déjà importante.
60 % de couverture vaccinale
Dans la métropole, 450.000 personnes ont reçu une injection dont 345.000 dans un centre de vaccination métropolitain. Ce qui représente 60 % de la population éligible à la vaccination.
C'est une couverture vaccinale importante et certainement parmi les grandes métropoles, la plus vaccinée de France.
La direction de l’agence de sécurité sanitaire vise un taux de 80 % d’ici à la fin de l’été pour atteindre l’immunité collective.
Objectif: immunité
Après léger boom de prise de rendez-vous a été observé au début du mois de juin, avec l'élargissement des personnes éligibles. Une population plus jeune, plus active aussi. Il a fallu s'adapter aux nouveaux critères d'éligibilité.
Au palais des expositions, nous avons changé les horaires, notamment pour permettre aux actifs de venir se faire vacciner après le travail. Nous avons mis en place des nocturnes, jusqu'à 21 heures. Nous avons adapté la date du deuxième rendez-vous, en conformité avec les nouvelles directives, pour permettre aux personnes de choisir une date entre le 21e et le 50e jour de la première injection.
Ce sont surtout les premiers rendez-vous qui sont en baisse, désormais il va falloir convaincre les indécis :"Il faut que l'on arrive à convaincre une fraction de la population qui n'est pas favorable à la vaccination de la nécessité de se faire vacciner" explique Véronique Borré.
6.000 demandes chez les ados
Chez les 12-18 ans, 3.000 jeunes de la métropole ont fait une demande de vaccination. Et 600 ont reçu une première dose.
A noter, qu'un test est proposé dans les centres de vaccination pour identifier la présence d’anti-corps dans l’organisme. Les personnes ayant déjà contracté le virus ne reçoivent qu'une seule injection.