À Nice, de bons petits plats préparés pour les bénéficiaires du Secours populaire

Grâce à l’argent récolté avec la vente d’un panier repas 100 % niçois, le Secours populaire peut offrir à ses bénéficiaires un repas chaud cuisiné par un chef cannois.

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Parce que solidaire rime avec culinaire. Dans les cuisines de ce centre d’accueil pour sans-domicile fixes, les bénéficiaires du Secours populaire de Nice ont pu l’espace de quelques heures profiter d’un repas familial, comme s'ils étaient "à la maison".

Au menu : daube et polenta

Une vingtaine de personnes est venue pour déguster ce plat typique de Nice. Un moment chaleureux, nécessaire voire indispensable dans le quotidien souvent difficile de ces sans abris.

  On a fait de la polenta pour que ça aille avec la daube. On essaie toujours de faire du fait maison. Le but, c’est de créer du lien, de leur montrer qu’ils ne sont pas tout seul et qu’ils ont un endroit où se poser.  

Janis Lopez Agent de solidarité – Secours populaire

Un repas chaud et frais, c’est entouré de bons sentiments et de convivialité qu’ils ont dégusté ce déjeuner cuisiné par un chef de Cannes. 

Il n’y a pas beaucoup d’endroits où l’on peut se reposer un peu, quand elle n’est pas fermée, je vais à la bibliothèque ne serait-ce que pour recharger mon portable. Ce sont des choses simples que nous avons besoin de faire.

Une personne sans-domicile-fixe

 

« Ça leur fait vraiment plaisir »

Les daubes sont aussi envoyées à la centrale de collectage où une dizaine de bénévoles accueillent chaque lundi les bénéficiaires du Secours populaire.

Depuis plus de 15 ans, Nathalie donne de son temps au Secours pop' comme le nomment les bénévoles, c’est elle qui est chargée de distribuer les paniers repas.

La viande est trop chère et ils n’ont pas les moyens financiers ou matériaux de cuisiner une daube. Un plat préparé frais, ça leur fait vraiment plaisir.

Nathalie Cupit, bénévole au Secours populaire

Les actions du secours populaire se poursuivent avec la chasse aux œufs de Pâques.

Un moment unique que les bénéficiaires ne sont pas près d’oublier.

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