Le président de la Région Paca, de la Métropole Nice-Côte d'Azur et 1er adjoint de la ville de Nice ( LR) était l'invité d'RTL. Il est revenu sur l'affaire secoue sa famille politique : l'affaire Fillon.
Christian Estrosi était l'invité d'Elizabeth Martichoux ce mercredi sur RTL.
Le président de la Région Paca, de la Métropole Nice-Côte d'Azur et 1er adjoint de la ville de Nice, se dit ami du François Fillon, mais pas filloniste. Il l'avait fait savoir lors de la venue du candidat à l'élection présidentielle le 11 janvier dernier, et il s'était montré critique envers son programme.
Depuis, le "Pénélope Gate" est passé par là.
JE NE SUIS PAS LA POUR JUGER, JE NE SUIS PAS PROCUREUR
Il y a des pratiques et ces pratiques les Français ne peuvent plus les accepter, déclare t-il sur RTL.Il faut tout décaper. Il faut un grand nettoyage. Il faut des réformes profondes. François Fillon "a fait un exercice de vérité, de sa vérité. Il a dit des choses, il s'est excusé. Lorsque je lis tous les jours des pages comme encore ce matin, on a l'impression que c'est un supplice chinois et une espèce de goutte à goutte. Je ne suis pas là pour juger, je ne suis pas un procureur. Je lis des choses qui ne me font pas forcément plaisir tous les jours.
FAIRE ENTENDRE SA DIFFERENCE PENDANT LA CAMPAGNE
Je suis loyal à ma famille politique, continue t-il, mais en même temps pour ne pas être un filloniste et pour considérer que la campagne électorale se gagnera avec l'addition de sarkozystes, de fillonistes, de juppéistes, de chiraquiens, au fond une formation plurielle (...) j'entends faire entendre ma différence dans cette campagne électorale, c'est très clair".Pour gagner aux présidentielles ns devons rassembler tous les courants de notre famille politique. Je suis gaulliste social, je le resterai
— Christian Estrosi (@cestrosi) 8 février 2017