Seize personnes sont mises en examen dans le rapt de Jacqueline Veyrac, une femme d'affaire enlevée le 24 octobre 2016 devant son domicile à Nice. Un homme a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et il clame son innocence par l'intermédiaire de son avocat maître Adrien Verrier.
Jacqueline Veyrac est enlevée à Nice le 24 octobre 2016 devant son domicile.
La femme d'affaires de 76 ans est propriétaire du Grand Hôtel à Cannes et du restaurant niçois La Réserve. Elle est ligotée à l'intérieur d'un véhicule utilitaire, garé sur les hauteurs de la ville.
Très vite, la justice trouve un mobile et procède à des arrestations. Elle soupçonne l'ex gérant du restaurant la Réserve, entre 2007 et 2009, Giuseppe Serena, d'être le commanditaire de l'enlèvement par esprit de vengeance. Il sera mis en examen avec d'autres personnes soupçonnées de l'avoir aidé.
Tintin donne sa version des faits
Tintin ( nom que lui donnait le reste de l'équipe) a été incarcéré, mais il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. L'ex paparazzi est soupçonné d'avoir préparé le rapt de la victime mais il crie à la manipulation. La justice lui reproche d'avoir joué un rôle opérationnel en plaçant des balises sous le véhicule de Jacqueline Veyrac.
S'il a effectivement posé des balises sous un véhicule, à aucun moment il n'a pu savoir si cette balise était destinée ou non à un enlèvement explique maître Adrien Verrier, son avocat.
Il est mis en cause dans une association de malfaiteurs dans laquelle il a été instrumentalisé. Il veut laver son honneur finit-il.
Les auteurs présumés de ce rapt encourent la cour d'assises.