Alors que des intempéries touchent le sud-est de la France, la cérémonie d'hommage aux victimes d'un incendie à Nice en juillet dernier a dû être annulée. Celle-ci était prévue ce samedi 26 octobre, en présence de l'ambassadeur des Comores.
La vigilance orange pour « pluie-inondation » et « crues » dans la région a contraint les organisateurs à annuler la cérémonie d'hommage à la famille décédée dans un incendie à Nice en juillet dernier. L'information nous est confirmée par Nadjim Maecha, président de l’association comorienne de Nice.
Cette cérémonie, à laquelle l'ambassadeur des Comores en France avait prévu de participer, visait à rendre hommage à cette famille dont les membres étaient d'origine comorienne.
L’ambassadeur aux côtés de la communauté comorienne
Invité de l'édition du 12/13 de France 3 Côte d'Azur, l'ambassadeur des Comores a témoigné son soutien aux familles endeuillées. Présent dans les Alpes-Maritimes, il a évoqué l’implication rapide des autorités françaises dès les premières heures de la tragédie, en particulier celle de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal.
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"Cette tragédie nous interroge chacun. Nous devons être là pour apporter notre soutien aux familles", a déclaré l’ambassadeur, qui a également rencontré plusieurs représentants officiels, dont le préfet des Alpes-Maritimes, l’adjointe au procureur et la sous-préfète chargée de la politique de la ville. Il a notamment rappelé la nécessité pour la communauté comorienne de rester soudée.
Devant le deuil, on ne tergiverse pas. Devant la mort, on est unis.
Ahamada Ahmadi, ambassadeur des Comores en France
Un incendie criminel à l'issue tragique
Cette tragédie survenue le 18 juillet dernier à Nice avait suscité une vive émotion dans la région. Cet incendie d'origine criminelle a coûté la vie à sept personnes d’origine comorienne, toutes de la même famille, dans leur appartement situé au dernier étage d’un immeuble du quartier populaire des Moulins.
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La nuit du drame, la mère de famille a tenté de sauver ses enfants des flammes, tandis que le père et l’un de ses fils, pris au piège, ont dû sauter par la fenêtre pour échapper à l’incendie. Malgré la mobilisation rapide des pompiers, sept personnes ont perdu la vie.
Le maire de la ville, Christian Estrosi, avait notamment rencontré par la suite les habitants de ce quartier qui lui faisaient alors état de problèmes d'insécurité.
Face à eux, il avait alors promis une réponse forte de la municipalité. "Je réunis demain matin le conseil de métropole pour désigner de nouvelles instances et je vais faire des propositions très fortes dans notre organisation administrative pour qu'elle soit encore plus proche de vous. Demain, vous entendrez la réponse. Elle sera très forte, je vous le promets."
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