Incendie criminel à Nice : la troisième personne interpellée à Paris reconnaît les faits

Une troisième personne a été interpellée le 22 juillet vers 19 h à la gare du nord à Paris. Il s'agit d'un homme de 23 ans, sans profession, domicilié dans les Alpes-Maritimes, connu des services de police et qui a déjà été condamné. L'homme a reconnu son implication et donne quelques explications.

L'enquête se poursuit dans l'incendie criminel qui a causé la mort de 7 personnes dans le quartier des Moulins à Nice le 18 juillet dernier.  

Le parquet donne les dernières informations par un communiqué. 

Une troisième personne a été interpellée le 22 juillet vers 19 h par la 2ème DPJ de la DRPJ de Paris alors qu’elle se trouvait à la gare du Nord. Il faisait un trajet Lille-Cannes. 

Il s'agit d'un homme âgé de 23 ans, sans profession, domicilié dans les Alpes-Maritimes, connu des services de police et qui a déjà été condamné.

L'homme a été placé en garde à vue dans le cadre de l’information judiciaire ouverte et conduite à Nice.

L'homme a participé contre rémunération 

Entendu par les enquêteurs, il a précisé qu’après quelques jours de fuite, il a été convaincu par ses proches de revenir pour se rendre.  

Il a reconnu tout de suite son implication. Il a précisé avoir été sollicité contre une rémunération pour conduire trois personnes qu’il ne connaissait pas dans le quartier des Moulins à Nice. 

Accompagné alors d’un de ses amis, conducteur du véhicule dans lequel ils circulaient, il a expliqué que son ami et lui avaient accepté sans savoir précisément ce que les autres personnes allaient faire. Mais, il avait connaissance, au regard de leurs échanges, que les trois passagers transportés étaient susceptibles de participer à un passage à l’acte violent, l’usage du feu ayant été évoqué.  

Le suspect de 23 ans mis en examen

Le suspect est déféré ce vendredi 26 juillet devant les magistrats instructeurs saisis. Le parquet requiert sa mise en examen pour l’ensemble des faits visés par l’information judiciaire et son placement en détention provisoire.   

Alors que l'enquête progresse, mercredi 24 juillet, une marche blanche a eu lieu pour rendre hommage aux 7 membres d'une même famille comorienne. Ils sont morts dans l'incendie de l'appartement situé au 7ème étage. Un père et son fils se sont défenestrés pour tenter d'échapper aux flammes.

Dès le début, les policiers se sont orientés vers un règlement de comptes sur fond de bataille pour un point de vente de drogue dans ce quartier. Et très vite, la famille a été mise hors de cause. Les personnes décédées, dont 3 enfants âgés de 5, 7 et 10 ans, seraient des "victimes collatérales" de ce trafic. 

Un drame qui a ému au-delà des frontières du quartier populaire des Moulins. 

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