Attentat Nice : une information judiciaire sur de possibles failles dans la sécurité est ouverte

Une information judiciaire est ouverte sur le dispositif de sécurité mis en place lors de l'attentat à Nice. Deux juges d'instruction ont été saisis de l'affaire. Une plainte avec constitution de partie civile avait été déposée par une famille en deuil.

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C'est une nouvelle plainte avec constitution de partie civile de la part des parents d'une jeune victime de l'attentat de Nice qui est à l'origine de cette ouverture d'information judiciaire.  


Le président du tribunal a désigné deux magistrats instructeurs



 a déclaré Jean-Michel Prêtre, procureur de la République à Nice.


C'est une question délicate et importante, il n'y a pas trop de deux juges pour ce dossier.



L'action de la famille vise la mairie de Nice et l'Etat, organisateurs de la sécurité le soir de la fête nationale.

Dans ce dossier, le parquet de Nice avait pris le 19 janvier une première décision de classement sans suite, tout en estimant que des familles déposeraient une plainte avec constitution de partie civile.

Demande de dépaysement


Les parents de la jeune victime ont également demandé le dépaysement du dossier loin de Nice, leur avocat accusant le parquet de blocage et estimant que les liens de travail du parquet avec la mairie et la préfecture, notamment sa participation aux réunions préparatoires sur les risques d'attentat avant le 14 juillet, pourraient compromettre l'objectivité de l'enquête.

Jean-Michel Prêtre s'est refusé à tout commentaire à propos de ce dépaysement sur lequel la cour d'appel d'Aix-en-Provence doit statuer sous 10 jours.

Il a rappelé que selon sa propre analyse du code pénal qui prévoit jusqu'à cinq ans d'emprisonnement pour mise en danger de la vie d'autrui, il n'y a aucune infraction reprochable à quiconque.


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