Mercredi 17 janvier, une dame âgée a été retrouvée sans vie dans le jardin de son habitation de Colomars, partiellement dévorée par des animaux. L'octogénaire vivait avec son fils, tous deux ont refusé l'aide des services sociaux à maintes reprises et vivaient en marge du reste du voisinage.
Au nord de Nice, dans les Alpes-Maritimes, le corps d'une femme âgée a été retrouvé ce mercredi 17 janvier. Une sordide découverte puisque le corps avait commencé à être dévoré par des animaux à Colomars, dans un quartier vallonné et résidentiel.
La nouvelle a été révélée par nos confrères de France Bleu Azur, le soir même.
Comment le corps a été retrouvé
La fille de l'octogénaire, qui n'habite pas dans la région, s'est étonnée de ne pas arriver à rentrer en contact avec sa mère. Elle a ainsi donné l'alerte.
Ce sont les pompiers qui sont intervenus sur place. D'après les informations recueillies par France 3 Côte d'Azur, une ambulance a été dépêchée avec son équipage et, rapidement, les traces de morsures ont été remarquées par ces primo intervenants.
L'état du corps laissait apparaître un état de rigidité cadavérique évident. Signe que la dame gisait sur le sol depuis plusieurs heures avant l'arrivée des effectifs envoyés par le SDIS.
Une dame et son fils qui vivaient très discrètement
L'identité de cette octogénaire, bien connue du voisinage, n'a pas fait grand doute. La maire de la commune, Isabelle Brès (LR), a souvent entendu parler de ses administrés et a maintes fois tenté de leur venir en aide. "C'était une dame sympathique, elle et son fils n'avaient pas trop envie que l'on s'occupe d'eux. Aussi bien les services sociaux de la commune que du Département ont pris contact et ont essayé de faire quelque chose. Les voisins ont souvent appelé. Ils la retrouvaient assise dans la rue, ou tombée sur le chemin" a détaillé ce jeudi après-midi l'édile.
Malgré les nombreuses tentatives des services sociaux de prendre en charge l'octogénaire, ils ont toujours essuyé des refus : "Elle disait oui oui, je veux bien être ailleurs, comme une maison de retraite, mais après elle disait non. Comme c'est une dame qui avait toute sa tête, c'était impossible de faire contre sa volonté". "Ce qui est dommage, c'est que nous n'ayons pas pu l'aider autant qu'on le voulait, ni son fils, ni elle" déplore Isabelle Brès.
Une enquête en cours
Selon nos confrères de France Bleu, une enquête a été confiée à la gendarmerie des Alpes-Maritimes. D'après nos informations, les forces de l'ordre étaient toujours sur place à la mi-journée, ce jeudi 18 janvier. Le fils était également absent de l'habitation et n'a pas été revu depuis la découverte du corps.