C'est un travail de mémoire important pour les jeunes générations. Qui étaient les poilus ? Le cercle généalogique maralpin a demandé à 2 classes de 3ème de réaliser les portraits de poilus dont les noms figurent sur les monuments de leur quartier à Nice.
10 ans après la mort du dernier poilu français, comment parler de la grande guerre aux jeunes générations ? Comment faire passer la mémoire ?
Le cercle généalogique maralpin a proposé à 2 classes de 3ème des collèges Vernier et Saint-Barthélémy de réaliser les portraits de poilus. Leurs noms dont figurent sur les monuments des paroisses de leur quartier à Nice, mais personne ne connaît vraiment leur histoire dramatique.
héros oubliés
Une façon de redonner vie à ces héros oubliés et de s'identifier : la plupart de ces jeunes morts pour la France a de 18 à 23 ans. Grâce à des recherches sur internet, les élèves retrouvent des détails biographiques importants : âge, poids, taille, la cause du décès. Il existe également des photographies pour certains soldats disparus. Un travail d'histoire très concret pour les collégiens, comme le montre ce reportage à Nice.
adopter un poilu
A charge pour chaque élève d'adopter un poilu, de résumer son parcours et d'exprimer son avis sur cette grande guerre. Les fiches seront posées sur les tombes de certains soldats.Dans ce quartier, la seule femme tombée pour la France est une infirmière de 23 ans. Malgré son travail auprès des soldats, elle n'a pas eu droit aux honneurs de la patrie. Une autre réalité de l'après-guerre.
► Mission centenaire : centenaire.org