Il y a bien un lien entre des pizzas de la marque Buitoni et certains cas récents de contaminations à la bactérie Escherichia coli chez de jeunes enfants. En Provence-Alpes-Côte d'Azur 3 cas sont avérés.

Le 13 mars dernier nous vous révélions déjà que des cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) liés à des bactéries Escherichia coli étaient identifiés chez des enfants depuis le début de l'année. 

Ce 31 mars, le lien est établi et annoncé par les autorités sanitaires : sont en cause des pizzas de la marque Buitoni (Nestlé).

Des analyses "ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch'Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli", a annoncé dans un communiqué la Direction générale de la santé, qui dépend du gouvernement, alors qu'un rappel massif de ces pizzas est déjà engagé depuis deux semaines.

2 morts

Des cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une contamination à E. coli. Ces cas, qui provoquent une insuffisance rénale, se manifestent chez les enfants.
Deux d'entre eux sont morts à la suite de ces contaminations.

Au total, selon le dernier décompte établi ce mercredi, 41 cas graves ont été identifiés et 34 supplémentaires sont en cours d'évaluation.
Ces 75 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine :

  • Hauts-de-France (16 cas),
  • Nouvelle Aquitaine (11 cas),
  • Pays de la Loire (10 cas),
  • Ile-de-France (9 cas),
  • Bretagne (7 cas),
  • Grand Est (5 cas),
  • Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas),
  • Centre Val-de-Loire (4 cas),
  • Provence-Alpes-Côte d'Azur (3 cas),
  • Bourgogne Franche-Comté (2 cas),
  • Normandie (2 cas)
  • Occitanie (2 cas).

Que faire en cas de symptômes ? 

Les services sanitaires rappellent la nécessité de consulter un médecin en cas d'apparition, dans les dix jours après la consommation de la pizza, de diarrhées, douleurs abdominales ou vomissements.
La consultation s'impose aussi si, dans les quinze jours, apparaissent des signes de grande fatigue, de pâleur, ou une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées. 
"En l'absence de symptômes dans les 15 jours suivant la consommation, il est également rappelé qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter", conclut la DGS.

Avec AFP

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