Coronavirus : l'air de Nice est deux fois moins pollué qu'avant le confinement

Les taux d'oxydes d'azote dans l'atmosphère sont en chute libre à Nice, d'après une première étude publiée par AtmoSud.

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Le confinement ne permet pas seulement de lutter contre la propagation du coronavirus. En réduisant les déplacements, il contribue à une amélioration spectaculaire de la qualité de l'air. C'est particulièrement le cas à Nice.

AtmoSud observe dans son dernier rapport "qu'une baisse significative de l’ensemble des polluants d’origine "automobile" près des axes routiers très fréquentés, en lien avec celle du trafic routier, est particulièrement visible (baisse des oxydes d’azote, des particules d’origine automobile)".

Vidée de son trafic routier, la Promenade des Anglais respire comme jamais. Le capteur installé par AtmoSud livre des résultats sans équivoque. Dès le soir du 13 mars, avec la fermeture des écoles, la concentration en oxydes d'azote (ces gaz issus des moteurs à explosion) a commencé à baisser. A partir du 17 mars à midi, heure de mise en application du confinement, les taux ont encore amorcé une nouvelle chute.

70% de d'oxydes d'azote en moins sur la Prom'

Résultat : on est passé de 60 à 100 microgrammes par m3 d'air avant le confinement à mois de 20 microgrammes depuis. Une baisse spectaculaire de 70% en moyenne.

Plus globalement, sur l'ensemble de la ville de Nice, on peut estimer que le taux d'oxydes d'azote dans l'air à reculé de moitié. AtmoSud dispose d'un capteur dit "de fond situé place Arson. Ses données montrent une diminution de 50%. Et les cartes de la ville de Nice sont encore plus parlantes :
 
 

A l'aéroport de Nice Côte d'Azur aussi, où le nombre de vols a été diminué de près de 90%, le taux d'oxydes d'azote dans l'air a été divisé par trois à partir du 18 mars.

Encore beaucoup de "particules fines"

Les nouvelles sont moins bonnes en matière de pollution de l'air aux particules. "Les premiers jours après le confinement, les particules fines ont continué à évoluer à la hausse, malgré la baisse des émissions du trafic routier", note AtmoSud.

"La combustion du bois (chauffage au bois, brûlage des déchets verts) explique en partie cette augmentation, en complément d’une situation météorologique plus froide et peu favorable à la dispersion de la pollution atmosphérique au cours des premiers jours". Mais bonne nouvelle : depuis le 22 mars, la situation s’améliore de façon significative.

 
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