Face aux nombreux décès et aux centaines de cas recensés chez nos voisins italiens, le rectorat prend des précautions, des milliers d'élèves sont concernés dans le Var et les Alpes-Maritimes.
Dans les Alpes-Maritimes et le Var, les élèves ou les enseignants qui sont partis en vacances dans des zones contaminés, en Italie, en chine ou en Corée du Sud, ne devront pas se présenter en classe à la rentrée lundi prochain : ils devront rester chez eux.
Au lycée du Parc Impérial, à Nice, la direction s'organise. Il n'y aura pas de départ pour l'Italie, lundi. Les 2 voyages scolaires prévus sont reportés à une date ultérieure.
Dans une semaine, les cours reprennent et il faut faire vite comme le montre ce reportage de Coralie Chaillan et Jean-Christophe Routhier :
Richard Laganier, le recteur de l'académie de Nice, applique les consignes du ministère de l'Éducation nationale : "Celles et ceux qui ont eu à faire un voyage dans des zones à risques doivent rester à la maison 14 jours, ce qui correspond à la période d'incubation du virus".
Des mesures efficaces ?
Ces recommandations suscitent de nombreux questionnements chez les syndicats enseignants. Pour Fabienne Langoureau, secrétaire générale SNES
de l'académie de Nice beaucoup de questions restent sans réponses :
"Sur le terrain comment cela va se mettre en place. Qui va pouvoir vérifier la véracité des absences ? Comment les élèves vont-ils justifier leur absence ? Est-ce qu'il va suffire d'une attestation des parents, d'un certificat médical ?"
Pour les élèves et pour toutes les personnes qui reviennent de zones à risque : le ministère des Solidarité et de la Santé recommande de surveiller la température et l'apparition des symptômes. Mais aussi d'éviter toute sortie non-indispensable et tout contact avec des personnes fragiles.