Hier, Denise Fabre, la suppléante du conseiller général Benoît Kandel, a informé le préfet des Alpes-maritimes de sa décision de "démissionner" de son mandat. Une manière de se désolidariser de l'ancien 1er adjoint au maire de Nice, suspendu par l'UMP pour des relations présumées avec le FN.
Mais comme le rappelle Jean-Christophe Picart dans son blog sur Mediapart s'appuyant sur une réponse ministérielle du 9 décembre 1996 "le suppléant ne détient ni mandat, ni fonction, ni pouvoir". Denise Fabre n'a donc pas besoin de démissionner.